Promouvoir ceux qui sont sanctionnés par la communauté internationale.
Nomination de John Numbi
Pour assurer la loyauté de l’armée, Joseph Kabila a mis dans son entourage des officiers sanctionnés par la communauté internationale. L’un d’eux c’est le général John Numbi. Joseph Kabila va corrompre des officiers supérieurs de l’armée. Il mettra ses stratégies pour que les élections échouent dans au moins 80% des bureaux de vote.
Joseph Kabila cherche à maintenir la MONUSCO (Mission de l’Organisation des Nations Unies pour la stabilisation en RD Congo) loin des élections en rejetant toute aide de la MONUSCO dans l’organisation des élections pour que celle-ci n’y ait pas la main mise. Sans l’apport sécuritaire de la MONESCO, il y a plus de chance que les élections soient chaotiques et contestées par la majorité du peuple congolais. Ainsi cela sera une occasion en or pour Joseph Kabila de déclarer l’état d’urgence. Il donnera les ordres à l’armée d’assurer la sécurité. Comme l’armée est sous le commandement des gens sanctionnés par la communauté internationale, ceux-ci ne voudront pas voir le changement au pays.
Rappelons aussi que le ministre des Finances, Henri Yav Mulang, avait déclaré qu’au-delà des 435 millions US dollars alloués, il n’y aura plus d’argent dans le budget de l’Etat pour assurer la sécurité des élections. Entretemps Joseph Kabila a rejeté toute aide extérieure et a même ordonné à ses troupes et aux services de sécurité de s’assurer qu’aucun gouvernement étranger, aucune ONG et les tiers, même la MONUSCO se mêle du déroulement des élections. Alors Sans sécurité, il n’y aura pas de bonnes élections.
Enfin Joseph Kabila dira à la communauté internationale qu’il a tout fait pour respecter la Constitution de son pays. Si les élections ont échoué ou ne se sont pas déroulées comme prévu, ce n’est de sa faute.
Ainsi il suggèrera que pour éviter un vide au niveau de la présidence, il va proposer de rester encore quatre ans pour préparer de nouvelles bonnes élections. Et ainsi il procèdera à la révision constitutionnelle pour qu’il reste d’une manière indéfinie.
Emmanuel Shadari comme son dauphin
Joseph Kabila a choisi Emmanuel Shadary comme dauphin parce qu’il sait qu’il ne laissera pas le pouvoir. Comme la pression est abondante sur lui, Joseph Kabila a opté, pour apaiser temporairement la communauté internationale et le peuple congolais, de mettre son plan machiavélique en choisissant son pion Emmanuel Shadari comme son dauphin.
Emmanuel Shadary, le candidat du Front commun pour le Congo (FCC) est le dauphin idéal de Joseph Kabila pour les élections présidentielles prévues le 23 décembre 2018 en RD Congo. Il répond tellement bien aux attentes, que certains analystes estiment que Joseph Kabila atteindra facilement son objectif qui est de rester au pouvoir, après avoir apaisé et manipulé la communauté internationale et organisé des élections qui soit ne se produiront jamais soit ne seront jamais acceptées par le peuple congolais.
La stratégie de Joseph Kabila consiste à manipuler tout le monde pour qu’ils deviennent distraits pour lui permettre de passer à la prochaine étape.
Emmanuel Shadary, est aussi sous les sanctions de l’Union Européenne depuis 2017 pour des violations des droits humains, y compris des mesures de répression meurtrières des forces de sécurité contre des manifestants.
Emmanuel Shadari est un candidat faible, il n’est pas à la hauteur d’être le dauphin de la classe politique présidentielle pour les élections du 23 décembre 2018. C’est ainsi beaucoup pensent que Joseph Kabila lui-même ne croit pas à Emmanuel Shadary comme son successeur.
Nomination de nouveaux juges à la cour constitutionnelle
En mai 2018, Joseph Kabila a mandate trois nouveaux juges a la Cour Constitutionnelle qui est la plus haute juridiction du pays. Parmi eux, le juge Norbert Nkulu Kilombo, son proche collaborateur.
« Machine à voter » dénommée machine à tricher par « les congolais »
A part la stratégie de promouvoir ses acolytes qui sont sous-sanction de la communauté internationale, Joseph Kabila maintient toujours l’une de ses stratégies qui n’est autre que la manipulation de la CENI. L’introduction de la machine à voter dans le système électoral et le refus de nettoyage du fiche électoral par la CENI. Il faut signaler que l’actuelle loi électorale refuse tout système de vote électronique. Le peuple congolais et l’ensemble des candidats de l’opposition refusent aussi cette machine à voter, ils l’ont même dénommée « machine à tricher », mais la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI) s’entête et ne prend pas en compte toutes ces revendications. Par conséquent, l’opposition pourra refuser de participer aux élections et cela pourra entrainer le report de ces élections. Cela semblerait être le souhait même de Joseph Kabila et ses acolytes.
Le refus de nettoyage du fiché électoral par la CENI
Le refus de nettoyage du fiché électoral par la CENI constitue l’un des problèmes majeurs qui pourront amener aux élections chaotiques. En effet, il existe plus de 6 millions de doublons selon l’Organisation Internationale de la Francophonie (OIF), mais jusqu’à présent la CENI ne fait aucun signe de vie pour nettoyer le fiché électoral. Sans nettoyage du ficher électoral, les acteurs politiques de l’opposition pourront décider à boycotter les élections et cela sera encore une bonne occasion pour Joseph Kabila de repousser les élections à une date ultérieure.
Avec toutes ces barrières et embûches, Joseph Kabila, tout en exécutant sa stratégie pour rester au pouvoir, semble avoir nommé un dauphin, qui est plus un pion qu’un vrai candidat présidentiel.
Gratias Kanianga MfumuNkento
CharitéNews