Emmanuel Shadary a occupé divers postes ministériels en République Démocratique du Congo (RDC). Récemment Vice-Premier ministre, ministre de l’Intérieur et de la Sécurité entre décembre 2016 et février 2018 et actuellement Secretaire Permanent du Parti du Peuple pour la Reconstruction et la Démocratie (PPRD), parti du président Joseph Kabila. Il est visé depuis 2017 par des sanctions de l’Union européenne (UE) pour violations des droits humains, notamment répression meurtrière des forces de sécurité contre les manifestants ; ceux-ci réclamaient le respect de la constitution et de l’Accord de Saint Sylvestre signé en décembre 2016 entre l’opposition et le camp du pouvoir à cause de la non-tenue des élections comme prévu par la constitution.
Il est le responsable de l’arrestation de manifestants, militants, les membres de la société civile et des membres de l’opposition. Comme Vice-Premier ministre, ministre de l’intérieur et de la Sécurité, il a donné l’ordre de recourir à la force excessive et d’utiliser des mesures répressives contre les membres du mouvement politico-culturel Bundu Dia Kongo à Kinshasa et dans le Kongo Centrale. Les répressions sanglantes du Kasaï en 2017 se sont déroulées aussi quand il était ministre de l’intérieur. Emmanuel Shadari est considéré par le peuple congolais comme le véritable pion que Joseph Kabila utilise pour accomplir ses projets machiavéliques pour amener la désolation au Congo. Etant sous les sanctions de L’UE, il est facile de se poser une multitude de questions pour savoir la plus grande motivation qui a poussé Joseph Kabila de le choisir comme son dauphin.
Est-ce que Emmanuel Shadary est-il réellement un candidat ou un pion stratégique de Joseph Kabila pour accomplir ses salles besognes ?
Que le peuple congolais ne soit pas distrait et que la pression continue jusqu’à déboulonner tout le système politique actuel. Pas de machine à voter et pas de doublon dans le fiché électoral. Joseph Kabila est en train de jouer sa dernière carte.
Gratias Kanianga MfumuNkento
CharitéNews