MAKAMBU TOLOBAKI LOBI, MONOKO NA BISO NGANGA.

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TRANSITION SANS KABILA, APRÈS SHADARY POUR LES FCC, C’EST AU TOUR DE L’OPPOSITION D’AVOIR LEUR INTERLOCUTEUR POUR ALLER AU DIALOGUE.
Tout se jouera au mois de septembre, c’est en septembre que le vrai dialogue inclusif issu de l’Accord cadre d’Addis-abeba sera convoqué par la communauté internationale à travers les organisations regionales et sous-régionales pour mettre toute la classe politique institutionnelle et non institutionnelle ansi que les groupes armés congolais dont les maï-maï et les M23 pour la déclaration de Nairobi, autour de la table pour discuter de l’avenir politique et sécuritaire de la RDC, en vue de stabiliser à long terme la RDC et préparer les bonnes élections.
Il n’ y aura pas élections le 23 décembre 2018, et tout ceux qui veulent à tout prix aller aux élections de Naanga préparent le lit du pouvoir en place de Kabila.
La RDC va tout droit au dialogue, pas les faux dialogues qui ont eu lieu, les concertations nationales, de la cité de l’OUA avec Edem Kodjo, où de la cenco avec l’accord du 31 décembre où Joseph Kabila demeure président et toutes ses institutions.
Mais cette fois-ci c’est le seul et unique vrai dialogue qui n’a jamais été convoqué jusqu’à ce jour à cause de la malhonnêteté de Mr Joseph Kabila et de la classe politique RD Congolaise où le grand et vrai enjeux serait celui de la réforme de toute les institutions de l’État c’est-à dire la présidence de la république, le parlement, les cours et tribunaux, le gouvernement, la CENI (Commission Eléctorale Nationale Indépendante) et la CSAC (Conseil Supérieur de l’Audiovisuel et de la Communication) devenues à ce jour illégitimes et illégales pour gérer dignement la RDC, ainsi que toute l’armée   la politique et les renseignements de la RDC gérés par des non congolais, à partir du vrai dialogue de l’Accord Cadre pour sortir des nouvelles institutions, c’est-à dire un nouveau président de la république de transition, un nouveau parlement de transition, un nouveau gouvernement de transition, des nouvelles juridictions et appareils Judiciaires, un nouvelle Ceni ainsi qu’une nouvel armée, nouvelle police et nouveaux services de renseignements.
En exigeant les élections à Joseph Kabila, la communauté internationale voulait par cet acte le bloquer avoir sa retraite définitive du pouvoir, chose qu’une fois accompli le 8 août, le président Sud Africains Cyril Ramaphosa avait pour rôle d’obtenir de Kabila sa non participation à la nouvelle transition vers laquelle la RDC se dirige, en lui recommandant de ne pas brouiller la carte du dialogue en cherchant à nouveau à demeurer président de la république car ses mandants et son bonus de 2 ans sont terminés, que c’est le peuple congolais et la communauté internationale qui décideront de l’avenir de la RDC à ce dialogue dont lui Kabila devra cette fois-ci seulement observer et prendre acte de ses(dialogue) conclusions, et ne venir que passer le pouvoir à celui qui en sortira président de la Transition.
C’est cet engagement de Kabila à Ramaphosa qui devait être acté au sommet de Luanda le 14 août passé, où Kabila n’avait pas pris part et avait saboté.
Chose qui avait poussé le président sud africain et les chefs d’États de la SADC d’obtenir cet engagement de Kabila raté à Luanda, à Windhoek au sommet de la SADC, où Kabila leur a fait ses adieux.
Et Ramaphosa par là est parti fière car ayant réussi à obtenir bien que par force cet engagement de Kabila, et passer la main de la SADC à son homologue Namibie pour faire la continuité.
Il faut noter que tout se fait dans la force, Kabila ne concède rien par hasard ou par sa volonté, le tout est obtenu par la force, dans l’objectif de plus l’affaiblir jusqu’à sa destruction totale c’est-à-dire son remplacement  au dialogue.
Et Kabila le connaissant, bien qu’affaiblit du jour au jour par force, se montre plus radical une fois rentré à Kinshasa pour faire semblant mais un semblant suicidaire.
Après avoir accompli sa mission, le président sud africain, lequel chargé de faire les négociations pre-dialogue, a directement décidé de confier à l’ancien chef d’État sud africain Tabo Mbeki la mission de facilitateur du pre-dialogue en RDC, qu’officiellement on préfère encore utiliser le nom d’envoyé spécial de la SADC.
En réalité, le choix de Mbeki a plus eu de chance grâce à la pression des USA et de l’Angleterre qui ont préféré  lui chargé cette mission par rapport à son passé avec la RDC lors du dialogue de Sun City en Afrique du Sud, où il a été le socle de toute les décisions des acteurs politiques pour garder Joseph KABILA président de la république. C’est un homme qui connait mieux le système Kabila plusque tout autre, et la situation sécuritaire à l’Est de la RDC aussi.
La SADC préférait charger l’ancien président Botswanais Mr Iam Khama cette pour mission à cause son radicalisme contre Kabila, mais les USA et Londre ont préféré Mbeki dont ils sont sûre être l’homme de la situation.
Meme si Kinshasa le refuse, les pression américaine et anglaise feront que Mr Mbeki soit maintenu à cette fonction et atterrisse à Kinshasa.
Chose qui a amené le président sud africain à le recommandr à toute la SADC et le choisir comme Envoyé Spécial de l’Afrique du Sud et de la SADC.
Pour dire que Tabo Mbeki serait à la fois l’interlocuteur du président Ramaphosa dans le suivi de sa mission celle de la non participation de KABILA à la transition et facilitateur de la SADC en vu de constater officiellement l’impossibilité d’organiser les élections crédibles cette année et par la suite appeler toute la classe politique de la RDC ainsi que les partenaires internationaux d’aller au dialogue.
Mais, toujours par la force, car Kabila ne cède  que par la force, raison pour laquelle avant qu’il ne vienne en RDC, le président angolais Joao Laurenço ferra une tournée européenne des dernières lignes, où il devra avoir la majorité des recommandations sur le plan militaire avant sa mise en oeuvre; il passera à Londres et repassera en France revoir E. Macron pour finaliser.
Il ya une carte dont Londres veut absolument discuté avec Joao Laurenço  sur la mission de tabo Mbeki car le Secrétaire d’État américain Mike Pompeo se rendra en Afrique du Sud pour donner le cahier de charge des USA et Londres doit aussi donner le sien à Joao Laurenço.
Raison pour laquelle, en vue des derniers réglages, les USA ont instruit la Belgique de convoquer les opposants congolais signataires de l’Accord du 31 décembre participant au processus électoral de se rendre le 5 septembre à Bruxelles pour une réunion d’urgence sur le procéssus électoral.
En réalité, la Belgique va demander aux opposants de désigner leur interlocuteur comme Kabila vient de le faire avec Shadary pour préparer le pre-dialogue lorsque Tabo Mbeki arrivera à Kinshasa.
Le candidat commun comme certains le disent ne sera qu’en réalité l’interlocuteur de l’opposition signataires de l’Accord du 31 Décembre. Ce qui fait que nous aurons déjà deux représentants de deux blocs Emmanuel Shadary pour le FCC (Front Commun pour le Congo) et celui qui sera désigné candidat commun à Bruxelles pour l’opposition mais tous signataires de l’Accord du 31 Décembre.
Et c’est juste après Bruxelles, que Mike Pompeo se rendra directement en Afrique du Sud discuté lui-même avec Cyril Ramaphosa au sujet de la mission que devrait faire Tabo Mbeki.
Et c’est par là que Tabo Mbeki aura finalement son cahier de charge sur la manière dont seront conduites les discusions avec la classe politique RD Congolaise représentée respectivement chacune par leurs interlocuteurs déjà du FCC, de l’opposition signataires, et par la suite l’opposition non institutionnelle et non signataire de l’accord du 31 Décembre , et enfin les groupes armés congolais dont les Maï Maï devront aussi choisir leur interlocuteur,  raison pour laquelle les M23 viennent de se prononcé sur leur implication,  et c’est par là que le dialogue sera convoqué. Mais cette fois-ci avec la force, au cas où Kabila compliquerai les choses directement l’action sera faite.
Tic tac tic tac.
GRACE LUSAKUMUNA