TRANSITION SANS KABILA : LA COMMUNAUTÉ INTERNATIONALE ATTEND UNE REACTION DES CONGOLAIS.

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C’est l’heure des actions, ce mois de septembre c’est le mois décisif pour la communauté internationale de clarifier les choses en RDC (République Démocratique du Congo).

Les récents mouvements des grandes puissances en Afrique est un signal capital donné aux élites africaines, dont RD congolaises principalement.

En réalité, l’action tant attendue en RDC par les congolais pour le déboulonnage du régime Kabila est déjà dans sa phase de matérialisation, tout est fin prêt, le TIC TAC est déjà à nos portes, mais seulement étant trop prudent après la chute de Kadhafi, la communauté internationale veut voir les congolais participer à cette action historique pour la libération de la RDC.

Il n’y aura pas d’élections, car la communauté internationale n’en veut pas,  parce qu’elles ne résoudront pas les causes profondes des nombreux problèmes que connait la RDC.

Mais si elle exigeait l’organisation des élections cette année 2018 ce n’était que dans le seul but d’acter officiellement la fin du mandat de Joseph Kabila et sa non-participation à la transition.

Nous allons tout droit vers la transition sans Kabila, pas Kabila comme individu seulement mais Kabila comme système (la Kabilie).

Et tout ce qui se fait aujourd’hui, les pressions de la communauté internationale, le choix de la SADC (Angola et RSA), le nouveau projet économique des USA sur les minerais de la RDC avec la récente guerre économique contre la chine, les récents voyages en Afrique de la première ministre britannique Theresa May et la chancelière  Allemande Angela Merkel, les prochains voyages en Afrique du secrétaire d’ État Américain Mike Pompeo et de Donald Trump, sont tous la matérialisation d’un grand projet commun de tous les 5 États membres permanents du conseil de sécurité de l’ONU à savoir les USA, la France, le Royaume Uni, la Russie et la Chine tous à l’unanimité pour la paix et stabilité en RDC et la région, ainsi que la préservation de leurs intérêts commun ; ce projet c’est l’ACCORD CADRE D’ADDIS-ABEBA.

C’est quoi l’Accord Cadre ?

Après avoir vu les méfaits d’avoir soutenu l’AFDL (Alliance des Forces Démocratiques pour la Libération du Congo) au pouvoir en RDC, la politique de ceux-ci caractérisée par la répression, les génocides, la mauvaise gouvernance et la dictature, la communauté internationale empressée par les multiples rapports des droits de l’homme sur leurs protégés Joseph Kabila et Paul Kagame surout, a commencé à réfléchir sur l’impérieuse nécessité de revenir dans le schémas de la première république, c’est-à-dire, soutenir des vrais congolais au sommet de l’État, car l’AFDL était plus basée sur l’occupation de la RDC par les étrangers.

En plus,  lorsque leur protégé en occurrence Joseph Kabila s’est retourné contre eux en se traitant avec la Chine et la Corée du Nord  leurs donnant les matières stratégiques du  Congo, alors les américains ont alors décidé à l’unanimité de changer complètement de système en RDC en dégageant de manière stratégique leurs anciens protégés qui sont les occupants et leurs acolytes de la gestion de la RDC et remettre le pays cette fois-ci aux congolais autochtones.

C’est alors que l’Accord Cadre verra le jour et sera adopte par tous au conseil de sécurité de l’ONU.

Dans l’Accord Cadre, l’objectif est d’abord de remettre le pouvoir entre les mains des congolais en changeant tous les animateurs des institutions des élections de 2011, et mettre un terme aux groupes armés congolais et étrangers se battant à l’Est de la RDC dont leur motivation serait de maintenir le système d’occupation.

Mais aussi, vu qu’il s’agirait d’un tout nouveau départ avec un nouveau système politique économique et sécuritaire entre la communauté internationale et la RDC, mettre en place un programme futur de coopération dans ces différents secteurs en débloquant d’énormes budgets de relance pour l’application dudit accord.

Mais alors, pour mettre en application les recommandations de cet accord cadre, il faudrait convoquer un dialogue inclusif où les politiciens et les groupes armés concernés devaient prendre part sous le parrainage et médiation de la communauté internationale.

Comme les images ci-dessous le montrent, une fois le dialogue politique conformément à l’Accord Cadre convoqué, les recommandations seraient d’abord de:

  1. Reformer tous les services de sécurité de la RDC notamment l’armée la police et les renseignements, majoritairement occupée par les étrangers venant des pays voisins. Ils devraient tous rentrer dans leurs pays d’origines en vue de permettre aux congolais de véritablement récupérer la sécurité de leur pays afin de former une armée forte et unie.
  2. Mettre un tout nouveau système économique, infrastructurel et social en RDC afin de développer l’économie. Les infrastructures de la RDC devraient atteindre celui du Singapour à travers une coopération directe entre la communauté internationale et le gouvernement congolais, plus question de l’utilisation d’ anciennes méthodes d’occupation et des groupes armés.

C’est en réalité cette disposition de l’accord cadre qui donne avale aux pays puissants d’Europe comme l’Angleterre, l’Allemagne et la France de venir en Afrique  relancer de nouveaux partenariats économiques en investissant des milliards pour le développement économique de l’Afrique. Tout le monde vise la RDC, pays dans lequel l’actuel président des USA Donald Trump est prêt à écraser toute concurrence pour se monopoliser le marché RD Congolais avec ses multiples richesses. L’exploitation et la transformation du cobalt et du coltant de la RDC, base de la puissante révolution industrielle automobile et technologiques, est actuellement  entre les mains de la Chine qui ne veut surtout pas lâcher prise et considère cette ambition de Trump une menace sérieuse de guerre économique et psychologique. C’est ainsi que le président chinois avait fait le tour en Afrique proposant des sommes colossaux aux pays africains influents pour se ranger du côté de l’investissement chinois.

Même chose avec l’Angleterre et l’Allemagne qui ne doivent pas manquer à l’appelle du marché africain dont congolais le plus visé pour non seulement protégé leurs intérêts contre un Trump qui est capable de tout pour s’accaparer à lui seul le marché RD congolais, mais aussi avec la décision de changer la donne en RDC. Chacun se positionne favorablement, c’est pourquoi la première ministre britannique Theresa May s’est elle-même rendue en Afrique du Sud s’entretenir avec le président Ramaphosa pour lui donner le cahier de charge britannique sur la mission que devra remplir Mr Thabo Mbeki le facilitateur de la SADC pour la transition en RDC.

Mêmement avec la chancelière allemande qui avait reçu chez elle le président angolais Joao Laurenço, pour discuter des mêmes enjeux surtout avec la fonction qu’il occupe au sein de la SADC.

Il faut relancer la RDC, et cette relance commencera dès la transition qui s’annonce conformément à l’accord cadre en RDC et c’est la guerre des investissements dont ils ont tous comme appuie juridique la disposition 4 de l’accord cadre encerclé en vert ci-dessous.

  1. La 5eme disposition est la plus importante de toutes dispositions ; elle recommande qu’il y ait la réforme structurelle des institutions de l’État, y compris les finances. Cela veut dire que pour toute la communauté internationale  à travers l’Accord Cadre, ne reconnait pas la légitimité ni les institutions de la RDC issues des élections de 2011, il faut changer le système politique et sécuritaire en RDC, le moyen d’y arriver serait de changer aussi ses animateurs.

La réforme structurelle des institutions de l’État signifie qu’il faut changer tous les animateurs des institutions de la RDC ; selon  l’Accord Cadre ils n’ont aucune légitimité d’engager l’État Congolais et en occurrence font partie de l’ancien système d’occupation.

Ces institutions dont parle l’Accord Cadre sont le président de la république, le parlement, le gouvernement, les cours et tribunaux, la CENI (Commission Electorale Nationale Indépendante), le CESAK (Conseil Supérieur de l’Audiovisuel et de la Communication) et les administrations publiques de l’État.

Appliquer l’accord cadre signifie que Joseph Kabila, Aubin Minaku, Kengo Wa Dondo, Bruno Tshibala, la cours constitutionnelle, cours suprême, cours de cassation, ministre de la justice, Corneille Naanga etc. tous doivent être changés et carrément remplacés par des nouveaux animateurs qui constitueront la nouvelle équipe du nouveau système politique et économique constitué essentiellement de vrais congolais pour diriger la transition et démarrer le nouvel ordre économique  et social que prône l’Accord Cadre dont les États du monde s’empressent pour investir, et le tout à partir du dialogue inclusif issu de l’Accord Cadre parrainé par la communauté internationale.

Donc, la transition sans Kabila date de depuis 2013, date à laquelle cet Accord Cadre a été signé. L’avantage qu’ont les congolais est que l’Accord Cadre est un traité international dont constitution du pays reconnaît la force et la supériorité sur toutes les dispositions de la constitution. L’Accord Cadre est le seul cadre juridique qui parle et démontre clairement qu’il faut une transition sans Joseph Kabila et tous ses acolytes composant sa Kabilie parce que l’accord prône la réforme structurelle de toutes les institutions de l’État congolais. En d’autres termes si l’article 70 de la constitution mal interprété par la cours constitutionnelle de la RDC a dit que sans élections Joseph Kabila reste président de la République, l’Accord Cadre annule cette décision de la cours constitutionnelle voir même l’article 70 parce que la même constitution dit que le traité international a une force supérieure à celle de toute la dite constitution, lisez l’article 215 de la constitution.  La communauté internationale n’a pas par hasard exigé que cet Accord Cadre soit un traité international pour contraindre Kabila à l’appliquer de gré ou de force.

Et l’avantage c’est la communauté internationale a fait signé à Joseph Kabila cet accord  de force à Addis-Abeba au siège de l’Union Africaine le 24 février 2013, et comme ils savaient que Kabila est un têtu, ils ont aussi fait signé le même jour l’Accord Cadre à tous les pays voisins de la RDC, l’ONU elle-même,  l’ Union Africaine y compris la SADC et la CIRGL Paul Kagame le président du Rwanda a aussi signé cet accord pour que lui et Kabila  mettent en œuvre cet accord en acceptant que les étrangers, majoritairement rwandais, qui occupent les fonctions en RDC retournent en toute sécurité dans leurs pays d’origine et laissent la gestion de la politique et de la sécurité de la RDC aux seuls vrais congolais. Dans le cas ou Kabila ou Kagame tentaient de Freiner cette décision,  la communauté internationale interviendra militairement pour le faire appliquer de force.  C’est la raison pour laquelle les USA ont désigné  la SADC pour chasser militairement Joseph Kabila et ont écarté Paul Kagame parce qu’ils ont tous signé l’Accord Cadre. LA RDC, le  RWANDA, l’ANGOLA, le BURUNDI, le CONGO BRAZZA, la TANZANIE, la ZAMBIE, la RCA RSA, la SADC, la CIRGL ont tous signé l’Accord Cadre.

Souvenez-vous que ces sont les violations des accords avec la communauté internationale qui amène à la chute des dictateurs. Mobutu avec les résolutions de la conférence nationales souveraine, Mzeé LD Kabila avec l’accord de LUSAKA, et Joseph Kabila avec l’Accord Cadre.

Mais, étant rusé, comme l’application de l’Accord Cadre passe par le dialogue, Joseph Kabila pour tromper l’opinion s’est mis à organiser des faux dialogues depuis 2013 avec les concertations nationales, puis le dialogue de l’OUA avec Edem Kodjo puis celui de la CENCO où tous maintiennent Joseph Kabila président de la république et garde les mêmes institutions avec le même système.

Tous ces dialogues ont été fait dans le seul but de contourner le seul et vrai dialogue celui de l’Accord cadre ou lui et son système doivent tous tombe.

C’est pourquoi comme il n’y aura pas élections cet année et qu’on va aller droit au dialogue,  Kabila veut encore tout faire pour contourner ce vrai dialogue de l’Accord Cadre pour faire un faux dialogue ou alors si ça sera pas celui que lui fera qu’il vienne encore chercher à garder la présidence de cette transition.

La communauté internationale lui avait laissé tout le temps, mais maintenant on ne le lui donnera plus cette occasion.  Voilà pourquoi étant signataire de l’Accord Cadre la SADC est chargée de le faire partir et nous conduire à ce dialogue de l’Accord Cadre. Mais comme on ne doit plus donner cette occasion à Kabila de rester au pouvoir,  la communauté internationale veut que le peuple congolais s’accapare du discours de l’accord cadre comme base juridique pour lui donner la motivation d’intervenir rapidement.

Contrairement à tous les accords qu’il y a eu en RDC, seul l’Accord Cadre veut une transition sans Joseph Kabila, raison pour laquelle la communauté internationale veut que le peuple congolais s’accapare de ce discours pour lui donner la motivation d’intervenir rapidement en RDC. C’est pourquoi partout où l’on parle transition sans Kabila dans les juridictions internationales ils ont tendance à dire que oui à la transition sans Kabila mais comment ?  Ou même que la transition sans Kabila n’est pas constitutionnelle comme chez certains américains, c’est pour simplement dire au congolais que les américains ou la communauté internationale dans son ensemble veut savoir comment faire ou arriver à cela, pas parce qu’ils ne le veulent pas mais parce qu’ils veulent que les congolais leurs présentent le cadre juridique qui régit la dite transition sans Kabila, or ce cadre juridique c’est l’accord cadre d’Addis-Abeba et non l’accord de la saint Sylvestre…

L’accord cadre seul recommande un changement radical des toutes les institutions de l’État congolais, contrairement à l’accord de la Saint Sylvestre qui maintient Joseph Kabila président de la république tout en maintenant les mêmes institutions.

Raison pour laquelle la communauté internationale a du mal à intervenir parce que ceux qui parlent de transition sans Kabila lui présentent l’Accord de la Saint Sylvestre comme cadre juridique ; chose qui est complètement contradictoire et viole même le sens cet accord. C’est la raison pour laquelle Joseph Kabila veut aussi participer à cette nouvelle transition parce que lui aussi sait qu’aussi longtemps que les opposants congolais, le CLC et le peuple congolais ou même la communauté internationale lui exigeraient de respecter l’Accord de la Saint-Sylvestre, il devrait le faire avec lui comme président de la république parce que c’est ce qui est convenu dans cet accord.

Arrêtez arrêtez arrêtez de présenter l’Accord de la CENCO pour espérer une transition sans Kabila, que le CLC (Comité Laïc de Coordination) change de discours, que les signataires du manifeste de citoyen change de discours, que l’opposition congolaise change de discours, que le peuple congolais change de discours, l’accord de la saint Sylvestre maintient Joseph Kabila président de la transition,  bien que son mandat soit déjà fini.

Exigez l’application de l’Accord Cadre car c’est l’unique outil qui exige une transition sans Joseph Kabila. L’accord Cadre dit  transition sans Kengo Sans Minaku, sans Tshibala sans Corneille Nanga, sans les rwandais qui sont actuellement presents dans  l’armé, sans Kalev Mutong le responsable de l’ANR etc.

Le dialogue sera convoqué bientôt,  La Communauté internationale veut que partout où les congolais sont qu’ils s’accaparent de l’Accord Cadre et le brandissent en organisant des marches pacifiques et des actions exigeant son application comme cadre juridique pour la transition sans Kabila.

Recommandation diplomatique.

Grace Lusakumunu