Au regard de notre situation combien inhumaine et pénible sous la barbarie kabiliste, il me serait difficile de nous souhaiter une bonne fête de noël.

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Mais à la place, je nous exhorte avec ce discours que le peuple aimerait entendre de Kabila au terme de son mandat usurpé à titre d’adieu.
Une allocution à style humoristique mais qui vaut son pesant d’or.
Congolaises, congolais,
Moi, joseph kabila, après 18 ans au pouvoir, je me rends compte que je n’ai pas été préparé ni fait pour occuper des hautes fonctions comme la présidence de la république.
Congolaises, congolais,
Comme le veut la tradition, après 18 ans de pouvoir donc, j’ai fait les constats suivants :
1. En ce qui concerne mon bilan, il est connu de tous, il est calamiteux et l’ampleur des dégâts dépasse tout entendement  parce que j’ai été prodigieux dans des bourdes et boulettes.
2. De la révision constitutionnelle: Dans le soucis de vouloir me maintenir au pouvoir, une idée incongrue qui n’est pas venue de moi mais d’autres congolais qui mangent dans ma main.
J’avais donc ordonné que tout soit fait pour modifier la constitution mais vous, des vrais patriotes résistants congolais, vous avez été vigilants et bien informés.
Voilà pourquoi nous avions mis sur pied d’autres mécanismes de glissement sans toucher dans votre constitution et dont vous ne serez pas à mesure d’y mettre un terme.
3. Tirant donc les leçons de ce qui précède après mûres reflexions avec ma famille recomposée, j’ai décidé de démissionner avec effet immédiat afin de passer la main à un autre patriote loin de mon entourage flatteur, corrompu et puant.
Je quitte le Congo et je ne pars avec personne. Je ne veux pas d’encombrement dans mes bagages.
Je souhaite que mon successeur prenne les choses bien en main et qu’il se mette sincèrement au service du congo.
Je vous remercie.
Mr John Lupala