L’écrivain FRANKLIN ROOSEVELT avait dit : “En politique, rien n’arrive par hasard. Chaque fois qu’un évènement survient, on peut être certain qu’il avait été prévu pour se dérouler ainsi.”
Noam Chomsky ajoute que : “C’est la responsabilité des intellectuels de dire la vérité et de dévoiler les mensonges.”
Partant de ces deux écrivains, personne ne peut prétendre à plus de liberté, s’il ne prétend à plus de responsabilité.
Il devient donc impératif que chacun de nous assume la responsabilité de ses choix et de ses erreurs, de ses paroles et de ses actes.
La responsabilité de chaque citoyen congolais est engagée en ce moment crucial de la survie de nos libertés et droits. Si nous avons le droit et la liberté d’agir, nous devons aussi savoir que nous avons l’obligation morale de répondre de nos actes et le devoir de réparer tous préjudices causés par notre irresponsabilité.
L’honneur d’un peuple consiste au contraire à mourir pour ses droits et ses libertés et à se libérer de tous jougs.
Le sang du peuple congolais a coulé au Bas-Congo, le sang du peuple congolais a coulé à l’Équateur, le même sang a coulé à Kisangani, au Bandundu, à Mbuji Mayi, à Kananga, au Katanga, à Kinshasa, le même sang coule aujourd’hui à BENI. C’est le même sang, d’un même peuple, de la même patrie, sur le même sol. Lorsque l’on décapite nos enfants à Beni, lorsque l’on viole nos filles, nos femmes, nos parents à BENI, lorsque l’on détruit nos villages au Kivu, c’est le peuple congolais que l’on massacre. Ce ne sont pas les partisans d’un politicien ou d’un autre, au contraire, ils s’associent tous pour nous entrainer dans la misère, pour nous écraser et à leur guise nous dominer.
S’il n’existe pas de hasard dans la vie, mais des opportunités, des rencontres et des concours de circonstances, le peuple congolais doit arriver à appréhender et anticiper les évènements s’il veut se libérer de ce qui l’étouffe et le surprend très souvent.
Bravo à nos FARDC qui ont choisis la mort pour que la paix revienne dans la région de BENI.
Lèvons-nous et disons NON à la complicité des certaines autorités et institutions dans l’insécurité à BENI.
“Je suis BENI et je ne trahirai jamais BENI”
DAVID PALUKU MUYISA