Je ne comprends pas le brouhaha qui s’abat dans la coalition jusqu’à créer la tour de Babel entre partenaires gouvernementaux.
Les choses sont claires. La majorité parlementaire est formée de deux composantes: le fcc et le cach.
Toutes les étapes pour mettre en place un gouvernement de coalition ont été respectées :
La politique gouvernementale a été lue, présentée et discutée au parlement, suivie de la motion de confiance.
Ainsi, le gouvernement devient fonctionnel.
La simple question que je me pose, est celle de savoir d’où vient présentement ce climat malsain au risque d’enflammer toute la République?
J’aurais pu laisser passer les choses si c’était seulement des militants qui s’empoignerent. Et même si tel était le cas, il est clair que c’est inconcevable.
Présentement, ce qui me choque, c’est le fait que les états majors de deux composantes de la coalition prennent le relais. Le cycle de stimulus-réponse s’installe.
À mon avis, dans cet apprentissage de la démocratie, et compte tenu de l’évolution de la situation, je décèle tout simplement cette maladie chronique qui attaque toute organisation nouvelle dénommée le déficit communicationnel. Cette défaillance communicationnelle provient du manque d’explication portant sur le cheminement amenant à l’aboutissement de cette figure de gouvernance qu’on appelle la coalition par des cadres de deux composantes à leur base respective.
Il appartient donc aux Etats majors de deux composantes de faire un retour d’information à la base.
Il y a lieu de mettre fin à ce mode de fonctionnement de type cohabitation au profit de la forme dite de coalition choisie et établie par les deux partenaires. Le temps me semble à l’exécution du programme gouvernemental, le fruit de la vision de l’actuelle coalition.
JOHN LUPALA