Je n’ai pas peur. J’ai confiance à mon Seigneur Jésus-Christ et à ce peuple déterminé pour la pacification de l’Est.
Il n’y a pas et il n’y aura pas un mécanisme de remplacement de la foudre pacificatrice, nonobstant plusieurs tentatives d’assassinats et intimidations que nous subissons de la part des ennemis de la paix à l’Est de la République Démocratique du Congo.
Visite nocturne par des inciviques et tant d’autres menaces sont toujours prévisibles pour nous.
Ne faisons pas comme si nous ne savions pas que tout ceci allait et peut arriver.
Au contraire regardons de l’avant, entreprenons ce qui est le mieux pour ce peuple meurtri et continuons à distiller la plus forte dose d’éveil patriotique, accentuons le rythme de la détermination et accélérons la cadence de la décomposition de ces bourreaux qui ont érigé les massacres en un mode de fonctionnement réel et un cercle vicieux des Groupes Armés qui leurs font des millionnaires aujourd’hui.
J’exprime ma reconnaissance aux femmes et hommes tels que Christian Malaika, Bezo Mulengezi, Patrick Kazadi, Bahati Nguba, Jasmin Kabuya, Régine Bintu, Elysée Musafiri, Grâce Kulimushi, Grâce Bona et j’en passe qui ont accepté d’abandonner leurs familles pour mes cheveux.
Je rends hommage à toute personne qui a effectivement eu le temps de prier, de songer et de propager le message de notre tentative d’assassinat.
J’exprime ma joie au peuple congolais admirable de courage et d’efficacité.
Mes pensées vont aux victimes des viols et tueries à l’Est.
Je mènerai la lutte de pacification et de la libération jusqu’au mon dernier gout du sang et j’appelle tous les congolais à se lever pour porter ces valeurs de la pacification, de la libération et pluralisme.
Je ne suis pas un homme à la quête des avantages immédiats, et je suis créé pour me battre.
Ma satisfaction s’avère énorme lorsque je me retrouve avec des gens prônant les mêmes valeurs que moi surtout celle de la pacification.
Il n’y a pas plus important que de participer dans un combat qui anime l’esprit de tout un peuple, un combat pour la libération.
C’est pour cette raison que j’ai toujours eu ce plaisir et cette détermination de me ranger du côté de ce peuple longtemps meurtri.
Ce peuple qui vit sous massacre a besoin de ses fils et filles déterminés et non complaisants pour pacifier ce pays.
Je prône la tolérance dans le respect de la personne et de la liberté, mais pas nécessairement d’opinion d’autrui, car je ne respecte pas ce qui est jugé faux, ce que l’on condamne.
Je suis libre exaministe et je le resterai.
Ma pensée ne sera jamais soumise ni aux dogmes ni à un parti politique ni à un intérêt ni à une idée préconçue, car se soumettre serait cesser d’exister.
C’est le principe directeur de libre examen qui a fait de moi ce que je suis présentement.
Il m’a façonné et m’a construit sur base d’une fondation solide à résister à toute démarche allant du sens de ne pas servir mon peuple, si je suis la cible aujourd’hui des certaines autorités et citoyens, c’est parce que je me suis catégoriquement opposé au jeu de déstabilisation des institutions de la République et surtout du régime Tshisekedi.
Je ne cautionnerai en aucun cas et en aucune façon tout schéma pouvant entraîner à une quelconque reconnaissance d’une démarche tyrannique.
C’est une question de principe assimilée à ma mode de vie.
Notre pays est sérieusement malade, et notre patrie nous lance un vibrant appel pour la sauver et la guérir d’une manière chirurgicale nécessitant ainsi l’extraction d’un organe qui nous empêche de vivre en paix.
Encore une fois, je rends hommage à vous tous et je tiens à vous dire sincèrement merci pour votre marque d’attachement à ma modeste personnalité.
John Lupapa