Les Organisations non gouvernementales de défense des droits humains (ONGDH) ont réitéré, dimanche 27 septembre 2020, leur décision exigeant la démission de Donat Kibwana, administrateur du territoire de Beni et du colonel Jean-Pierre Wumbi, commandant de la Police nationale congolaise (PNC) en place.
Au cours d’une rencontre ce dimanche à Oicha, ces structures de défense des droits de l’homme ont décrété deux journées “ville morte” à dater de ce lundi 28 septembre 2020 sur tout l’ensemble du territoire de Beni. Elles ont aussi rejeté en bloc les résultats des enquêtes menées par l’Auditorat près la Cour militaire opérationnelle du Nord-Kivu/Beni après la tuerie de deux civils et le pillage des biens par certains policiers incontrôlés, dans la nuit du 13 au 14 septembre 2020 à Oicha, précisément au quartier Maososi/Mamundioma.
Les défenseurs des droits humains accusent ces autorités d’être inefficaces dans la protection des personnes et de leurs biens. Ils exigent aussi l’ouverture des enquêtes dans les secteurs de Beni-Mbu et de Ruwenzori en proie actuellement aux attaques attribuées aux combattants d’Allied Democratic Forces (ADF).
Fabrice Ngima