Une vingtaine de personnes prises otages par des combattants d’Allied Democratic Forces (ADF) demeurent introuvables, un mois après leur enlèvement, dans le territoire de Beni, au Nord-Kivu, dans l’Est de la RDC.
L’alerte a été donnée, dimanche 18 octobre 2020, par Esdras Mathe, président de la jeunesse du secteur Beni-Mbau qui demande aux autorités compétentes de s’impliquer dans la libération de ces pauvres citoyens kidnappés dans deux attaques attribuées aux ADF dans cette partie du pays.
Il sied de rappeler que la première attaque avait été perpétrée, dans la nuit de dimanche à lundi 21 septembre 2020 à Mbau. Ici, les assaillants étaient arrivés vers les heures vespérales dans l’agglomération où ils avaient tué 12 personnes, hommes, femmes et enfants. Ils s’étaient également livrés au pillage des biens de la population, notamment des chèvres. Aussi, ils avaient incendié au moins quatre maisons.
Loin de là, les assaillants avaient tué 3 autres civils en plein jour à Musuku où une structure de santé avait été incendiée. Les sources locales avaient parlé aussi de plusieurs personnes portées disparues après cette nouvelle attaque qui avait provoqué une psychose et un déplacement massif des personnes vers des contrées supposées sécurisées.
Ce jour-là, l’administrateur du territoire de Beni avait certifié le bilan de cette incursion. Donat Kibwana avait appelé la population à continuer de soutenir et accompagner les Forces Armées de la RD Congo (FARDC) engagées dans la traque des ADF, accusés d’être à la base des milliers de morts dans la région de Beni.
Fabrice Ngima