L’activisme des combattants d’Allied Democratic Forces (ADF) à la base de la continuité des tueries des personnes dans la région de Beni a été vivement déplore par les présidents des Coordinations de la société civile des territoires de Beni-Lubero et des villes de Beni-Butembo, au Nord-Kivu, dans la partie Est de RD Congo.
C’était au cours d’une réunion organisée du 19 au 20 octobre 2020 au poste frontalier de Kasindi, dans le secteur Ruwenzori, dans le but d’analyser la situation sécuritaire, sociale et économique.
Voici un extrait de leur communiqué :
“Les rebelles ADF continuent à renforcer leur activisme en hommes et en munitions en traversant de l’Ouganda vers la RDC à travers plusieurs pistes bien identifiées pour renforcer leurs positions en territoires de Beni, au Nord-Kivu et d’Irumu en Ituri, en dépit des alertes de la population traitées parfois avec mépris par les officiers. Les opérations dites de grande envergure n’ont jamais commencé en territoire de Beni, sauf dans l’espace Mayangose. Les autorités civiles, notamment le Chef de l’État et République et le Gouverneur de province du Nord-Kivu ne sont jamais arrivées sur terrain pour se rendre comte de la vie misérable que les rescapés et les victimes qui ont abandonné leurs villages avec risque de ne compter que sur les informations orientées vers selon les intérêts de ceux qui les livrent”, ont-ils déclaré.
Voici quelques recommandations :
” Au Chef de l’État, commandant suprême de l’armée de matérialiser sa promesse de venri s’installer dans la province du Nord-Kivu et suivre personnellement les opérations miliaires; aux élus nationaux et principaux de constituer une Commission d’audit des fonds alloués et alloués à la mise en place de l’État-major civil initié par les élus du Grand Nord, à la population de ne pas céder au découragement”.
Depuis des années, les combattants ADF sont accusés d’être à la base des milliers de morts parmi les civils dans la région de.
Fabrice Ngimbi