Dans une déclaration publiée lundi 2 novembre 2020, la Nouvelle société civile du Congo (NCC), a exigé l’ouverture des enquêtes, afin d’identifier les vrais auteurs de récentes tueries ayant coûté la vie à une vingtaine de civils dans le territoire de Beni, au Nord-Kivu, dans l’Est de RD Congo.
Selon son président, ces enquêtes pourront aussi rassurer la population autour de la situation sécuritaire dans les contrées en proie à l’insécurité grandissante.
Après l’exécution de 21 personnes par les hommes armés assimilés aux combattants d’Allied Democratic Forces (ADF) à Lisasa, village situé dans le groupement Buliki, secteur Ruwenzori, Moïse Kiputulu signale aussi un déplacement massif des habitants vers les zones supposées sécurisées, notamment Kanyihunga, Bulambo, Butembo, Maboya, Kalunguta, Beni,…
Si le bilan de 21 morts est confirmé par l’ONG de défense des droits humains CEPADHO, la Nouvelle société civile du Congo, parle de 16 morts, dont 10 hommes et 6 femmes, après avoir effectué une fouille sur le lieu du drame.
Elle a aussi évoqué la disparition d’une dizaine de personnes, l’incendie de 7 maisons d’habitation et du centre de santé de Lisasa, la profanation de l’Église catholique, ainsi que le pillage de plusieurs biens, dont les médicaments dans cette attaque rebelle le 31 octobre dernier.
Fabrice Ngima