DECLARATION DE PRESSE SUR LA SITUATION SECURITAIRE EN REGION DE BENI ET DENONCIATION DU COMPORTEMENT SCANDALEUX ET ANTICONSTITUTIONNEL A CHARGE DES AUTORITES CIVILO-MILITAIRES

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BENII : OUVERTURE D’UNE ACTION DISCIPLINAIRE ET JUDICIAIRE
Nous voici en ces jours mémorables, que nous nous réveillons pour dénoncer certaines bévues que commettent ceux-là censés protéger la loi et se battre pour la paix dans la région de Beni qui sont à la base de l’insécurité dans cette partie de notre pays en guerre malgré les alertes et dénonciations que nous laçons régulièrement, alors que les autorités nationales que provinciales ne ménagent aucun effort pour restaurer la paix en cherchant les causes ailleurs.
I. Nous avons été surpris et indignes par le rapport du commandant PNC Ville de Beni adresse à Mr le commissaire provincial PNC du Nord Kivu
à Goma en date du 19 janvier 2021 dans lequel il présente une situation particulière sur le comportement des groupes de pression en ville de Beni dans lequel il cite nommément Veranda
Mutsanga et notre mouvement citoyen Lutte pour le changement. Ce dernier nous accuse en tord de nous distinguer dans les actions inciviques en nous comparant aux forces négatives
reconnues traditionnellement dans la région de Beni. Selon lui, notre mouvement se constituer à une police parallèle en effectuant des missions dévolues a la PNC en faisant des patrouilles nocturnes, contre-renseignement et mêmes aux sentences aboutissant parfois à des justices
populaires. Il soutient que notre mouvement non-violent utilise les armes (Coteau, flèche, barre de fer, lance pierre) sans crainte et sans vergogne en violation des lois de la République. Il cite
la population meurtrie de Beni dont nos parents, nos sœurs, nos frères et toutes les victimes des massacres des innocents d’encourager et d’applaudir les actes inciviques de notre mouvement
citoyen non-violent. Il qualifie les militants de la Lucha des chômeurs, manipulés par des tireurs des ficelles profitants de notre vulnérabilité en faisant une mauvaise interprétation de DH et de la constitution. Il promet une action de répression rigoureuse sur le terrain a l’encontre des
citoyens pacifiques pour légitime défense pendant les éventuelles manifestations pacifiques.
Notre mouvement citoyen non-violent, indépendant et non-partisan considère ce rapport de très dangereux comme une menace réelle a l’égard de la population meurtrie de Beni et en particulier notre mouvement citoyen Lutte pour le Changement. Notre Mouvement Citoyen
Lutte pour le Changement condamne avec la dernière énergie ces propos incendiaires d’un officier supérieur censé protéger la population et leurs biens dans le respect strict des droits humains, des lois de la République et de la dignité humaine en conformité avec la mission
régalienne reconnue à la PNC conformément aux Art 182, 183 et 185 de notre Constitution.
Notre mouvement citoyen rappelle que notre camarade Freddy Kambale d’heureuse mémoire a perdu sa vie par balle à bout portant d’un Policier sur ordre bien sûr dans une manifestation
pacifique pour exiger le retour de la paix dans la région longtemps meurtrie en date du 21 Mai 2020 en présence du commandant PNC ville de Beni Col François Kabeya alors que six mois
avant un autre policier avait délibérément tiré sur un autre militant Obadi Muhindo à bout portant dans une manifestation pacifique pour exiger la paix à Beni. Notre mouvement citoyen alerte l’opinion locale, nationale et internationale des menaces de mort proférées par le Cmd
ville PNC Col Francois Kabeya à l’égard des citoyens pacifiques qui ne cessent de se battre pour le retour de la paix à Beni. Notre Mouvement citoyen craint que pareilles attitudes de mépris et propos irresponsables d’un officier supérieur ne compromettent négativement au
mariage civilo-militaire chèrement acquis. Notre Mouvement citoyen pacifique encourage les autorités politico-administratives particulièrement sa hiérarchie de considérer le rapport du
Commandant Ville PNC Beni François Kabeya d’une dérive accrue et de déviation dangereuse a l’encontre de la vision du chef de l’état commandant suprême des forces armées et garant de
la nation.
II. Dans notre correspondance adressée au Chef de l’état avec copies réservées aux autorités du pays en date du 21 décembre 2021 dans laquelle
nous sommes revenue sur le comportement scandaleux de certains officiers et autorités politico administratives n’encourageant pas les initiatives et efforts consentis pour la pacification de la région de Beni. Parmi lesquelles, nous citons en vedette le maire ad intérim Modeste
BAKWANAMAHA, Colonel KUMBU NGOMA, dont le Second nommément cité veut qu’on l’appelle le tout puissant et surtout l’intouchable. Ce dernier, s’est toujours illustré au grand jour par un comportement d’arrestation de quiconque. C’est-à-dire, hommes, femmes, jeunes et vieux (civils, militaires et policières) innocents, juste pour des raisons lucratives. Dans son mode opératoire, il maquis des faits non infractionnels aux infractions très graves. Notamment, pour tous les civils arrêtés arbitrairement, ils les font passer aux ADF ou Mai-Mai. Avec ça, les familles des détenus vendent tout ce qu’ils en disposent pour remettre au Col KUMBU en vue d’obtenir la libération de leurs familiers. Mais pour les moins nantis, ils meurent en prison par manque d’argent. Ce comportement a tellement insécurisé la région et a appauvris la population. C’est ce qui est à la base de compromettre le mariage civilo-militaire déjà construct, crée d’ennuis et d’incompréhensions dans la population. Notre mouvement citoyen, lutte pour
le changement, LUCHA, reconnu par sa non-violence à travers le monde et respectueux des lois de la république en vigueur n’a jamais cessé de dénoncer un tel comportement qui n’accompagne pas la vision du chef de l’Etat tendant à faire de notre pays un Congo plus beau
qu’avant, axé sur la neutralité, l’impartialité et l’indépendance de notre justice. Ayant constaté amèrement que ces aspects précités ci-haut sont contraires au comportement des agents
judiciaires, notamment le colonel KUMBU NGOMA, le magistrat Hubert 1er substitut de l’auditeur de garnison de Beni-Butembo, le capitaine Gérard et le maire a.i Bakwanamaha Modeste, étant à l’origine de la précarité d’une justice indépendante dans notre région. Tel est le cas de l’arrestation injustifiée de nos Huit militants arrêtés en date du samedi 19 décembre 2020 vers 11h22min. alors qu’ils prenaient part à une manifestation pacifique dénonçant la passivité et l’inaction de la MONUSCO face aux tueries des Civiles à Beni, tous victimes d’un règlement de compte de la part du Col KUMBU et ses complices qui se sont toujours senti concernés par les comportements dénoncés par notre mouvement. A savoir, les monnayages
des dossiers judiciaires. Ce qui ternit l’image de la justice militaire sur terrain, malgré qu’ils se ventent de leurs soutiens hiérarchiques. La précipitation à laquelle le procès de nos militants avait été téléguidé en flagrance par ce colonel, en passant par Hubert laisse à croire aux rumeurs selon lesquelles à Beni c’est la justice du plus fort ; pourtant plusieurs dossiers de vol à main armée, meurtre, assassinats pour ne citer que ceux-là, ne sont jamais amenés en flagrance ni
moins encore remis à l’auditorat de garnison de cette région pour saisir le tribunal et tous ces auteurs passent plus d’années en détention sans être jugés. C’est ce qui est à la base de la
promiscuité des détenus en prison et pourquoi pas à la base des évasions ?
III. Pour rappel, à la veille de l’évasion du 20 octobre 2020, le maire a.i de la ville de Beni Modeste Bakwanamaha avait annoncé sur la Voix des ondes qu’il disposait des informations fiables d’une attaque de la prison centrale de Beni et
ayant même interdit à notre mouvement Citoyen Lutte pour le Changement de pas manifeste pour ne pas faciliter la tâche à l’ennemi, malheureusement étant le premier responsable de la sécurité urbaine n’avait pas pris les mesures nécessaires pour éviter cette évasion honteuse.
Avant cette attaque, la prison centrale de Beni comptait plus de 1400 détenus dont environs 700 étaient détenus sur ordre du Col KUMBU NGOMA qui n’avaient jamais comparus devant les juridictions compétentes. D’ailleurs, l’évasion spectaculaire du 20 octobre 2020 précédée par l’attaque des présumes ADF à la prison pourrais leurs être attribuée. De très dangereux détenus qui ont opérés ces évasions étaient gardés au cachot prive de la cour opérationnelle, le Col KUMBU les a retourné en prison alors que lui même les avaient ramenés de là pour son Amigo aux motifs qu’ils étaient en contact avec l’extérieur pour la préparation d’une attaque.
Malignement, il va se déplacer pour Bunia laissant son plan d’évasion se concrétiser. ” Tout ça tant à confirmer son implication !”. Nous fustigeons également le comportement du magistrat Hubert qui du reste aurait été complice dans cette évasion spectaculaire. La première cité engage des poursuites arbitraires en les maquillant aux ADF ou Mai-Mai et la seconde cité chute avec la procédure en sollicitant des fortes amandes. Enfin, il est aussi prudent de mettre hors d’état de nuire le capitaine Gérard chargé d’enquêtes et renseignements à la Cour Opérationnelle de Beni. Ce dernier s’est spécialisé aux accusations erronées des certains innocents civils de Beni et d’ailleurs pour permettre au Colonel KUMBU NGOMA de les vêtir la casquette des ADF ou Mai-Mai toujours dans le seul but de se faire de l’argent.
IV. Toutes nos dénonciations sont vérifiables, les autres services de sécurités de Beni en savent. Nous prenons également toute la population de
Beni en témoin. Car, elles sont victimes de la tracasserie du Colonel KUMBU ainsi que ces deux autorités précitées. Notre mouvement citoyen LUCHA a toujours pêché seulement parce qu’il a souvent dénoncé les antivaleurs de la justice militaire de Beni. C’est pourquoi pour nous intimider, il faudrait arrêter arbitrairement nos militants et les déférer précipitamment en flagrance. A ce jour nous prenons en témoins tous nos ampliateurs, la Communauté
Internationale et nous attendons une suite des autorités nationales en leur qualité de décideurde révéler ou permuter dans un délai réfléchis les nommes Col François Kabeya, Col Kumbu NGOMA, le maire a.i de la ville de Beni Modeste Bakwanamaha, le Capitaine Gerard et llieutenant Hubert KABANDANI et les déférer devant la justice pour répondre de leurs actequi continuent à freiner la vision du chef de l’état et le retour de la paix à Beni. Instituer une équipe indépendante d’enquête avec comme mission, d’identifier les victimes de comportements de ces autorités qui sont caractérisés par l’appauvrissement forcé de la population , des tueries extrajudiciaires dans les cachots prives de la cour opérationnelle de Beni (AMIGO) spécialement dénommé ˝Golgotha˝ , des monnayages de la justice militaire à Beni, des arrestations et des détentions irrégulières de plus de 4ans sans saisir le juge , l’extorsion et tant d’autre crimes; A la Communauté Internationale de le poursuivre pour crime
contre l’humanité par des tueries extrajudiciaire. Notre Mouvement citoyen se dit prêt à collabore avec la justice pour lui faciliter la tâche et rendre disponible la liste de personnes victimes, innocentes des manœuvres inciviques.
Au Procureur Général Près la cour constitutionnelle et responsable de la chambre disciplinaire nationale, et A l’auditeur Général des FARDC d’ouvrir une action disciplinaire à charge de ces
autorités culpées, qui profitent du malheur de la population meurtrie en en faisant du business pour pérenniser l’insécurité dans la région de BENI.
Notre mouvement citoyen annonce qu’il va porter plainte ce jeudi 4 février 2021 devant les juridictions compétentes contre toutes les autorités citées dans la présente déclaration pour des faits de haute trahison leurs reprochés.