RDC : Le maire et l’administrateur du territoire de Beni sommés de démissionner, voici les motifs

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À travers une déclaration publiée samedi 24 avril 2021, la Coordination des étudiants de Beni-ville et territoire dit suivre de près la situation qui sévit actuellement dans la région de Beni, dans la province du Nord-Kivu, dans l’Est de la RD Congo.

D’après cette structure, les revendications des manifestants exigeant le départ de la Mission de l’Organisation des Nations Unies pour la stabilisation au Congo (MONUSCO) sont nobles, en dépit des dérapages, d’une part dans les rangs des manifestants et de l’autre dans les rangs des éléments des forces de sécurité.

Ces étudiants dénoncent une mauvaise gestion des manifestations par les autorités locales compétentes qui crée une autre forme d’insécurité en ville et territoire de Beni et étouffe l’élan patriotique des citoyens de faire entendre leurs voix. Ils fustigent non seulement l’insensibilité des autorités nationales face à l’insécurité grandissante, caractérisée par les tueries en masse, depuis plus de 7 ans, mais aussi le silence coupable de la Communauté internationale face qux la violations des droits de l’homme par les combattants d’Allied Democratic Forces (ADF) et d’autres groupes subversifs.

Aussi, il a été question de déplorer la défaillance des services des renseignements et leurs collaborateurs de la Cour militaire opérationnelle du Nord-Kivu à organiser des audiences contre ceux qui sont de près ou de loin impliqués dans les massacres des populations civiles à Beni.

Eu égard à ce qui précède, la Coordination des étudiants de Beni-ville de Beni et territoire exige :

1) La démission immédiate du maire intérimaire de Beni, Muhindo Bakwanamaha et de l’administrateur du territoire, Donat Kibwana et leurs comités de sécurité pour incompétence notoire d’assoir l’autorité de l’État ;
2) L’enclenchement des poursuites judiciaires contre certains éléments impliqués dans la répression violente des manifestations et certains manifestants qui ont posé des actes inciviques contre la population civile ;
3) L’organisation sans délai des audiences contre les combattants ADF arrêtés et leurs collaborateurs, ce qui pourra non seulement sanctionner les tueurs, mais aussi dénicher les tireurs des ficelles au pays et en dehors de nos frontières ;
4) La venue de la commission parlementaire composée des députés non originaires, afin d’enquêter sur ce qui se passe réellement dans les opérations de traque des ADF.

Il sied de rappeler que, les activités socioéconomiques, scolaires et académiques sont paralysées, depuis plus de deux semaines, à Beni. Tout est consécutif aux manifestations lancées le 5 avril par les groupes de pression et mouvements citoyens pour réclamer le départ des Casques bleus de la MONUSCO, suite à leur passivité face aux massacres répétitifs odieux de la population à Beni (Nord-Kivu) et Irumu (Ituri).

Fabrice Ngima

1 COMMENT

  1. Ces deux hommes avant etaient comme enfant polis, mais aujourhui sont pousses pour maltraitrer Les peuples de Beni, par monusco,fardc rwandais au sein de l,armee. Plutot Les manifestants Innocents reclament la paix sont Tues sans mots de circumstances. Complices, et doivent denonncer leurs patrons …la paix seulement et monusco doit partir

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