RDC: John Lupala sur la crise sécuritaire  à l’Est

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La bonne sortie de la crise sécuritaire de l’Est passera inévitablement par une bonne prise en charge de la situation par le congolais lui-même.

Toute intervention militaire étrangère s’accompagnera des intérêts obscurs et aggraveront davantage notre situation, et serait l’élément moteur d’une partition de fait de notre pays pouvant engendrer la balkanisation concoctée dans certaines officines. La coalition FARDC et UPDF est largement suffisante.

Tous nos pays voisins immédiats se liguent contre nous soit militairement soit diplomatiquement.

C’est une entorse d’impliquer militairement les autres pays dans la recherche de la paix à l’Est, car nous risquons de revenir l’histoire de la guerre de 6 jours à Kisangani du Lundi 5 au 10 Juin 2000 qui était une succession d’affrontements meurtriers entre l’armée ougandaise et rwandaise.

Oui, sur le plan diplomatique ces Pays doivent joués un grand rôle pour le retour de la paix dans la région.

Du Nord au Sud en passant par l’Est à l’Ouest, l’étranglement est total. Il revient donc au congolais par le réflexe de survie d’en prendre conscience et de réagir afin de mettre fin à ce cercle vicieux de la violence.

Je m’ insurge contre tout congolais qui collabore et facilite les massacres de ses compatriotes.

Tout congolais doit être collaborateur des FARDC pour éradiquer ces ADF et FDLR, je lance aussi un appel au gouvernement congolais d’écouter ses fils et filles Maï-Maï qui veulent se rendre. Depuis la prise du pouvoir par le fils du Pays, Félix Tshisekedi aucun groupe armé ne veut encore resté en brousse et dire qu’ils seront assimilés aux groupes armés étrangers, c’est une utopie.

Par conséquent, les éléments FARDC doivent mettre fin au langage qui circule à Beni, Rutshuru, Minembwe, Mwenga, Ituri etc qui consiste à dire “qu’il faut éviter que notre sang ne coule” comme si le robinet du sang des congolais n’avait cessé de couler.

Le sacrifice demeure notre seul moyen par lequel cette nation sera sauvée, car il rime avec la liberté. L’histoire de la quête de la liberté a toujours été mariée avec celle de sacrifice. Il faut libérer à tout prix nos frères et sœurs de l’Est.

Le congolais se retrouve face à un dilemme: soit la continuité de l’acceptation de l’inacceptable soit son refus.

Au congolais de choisir tout en sachant que le temps d’hésitation est révolue, car l’ennemi use sur le système d’épuisement de l’adversaire lié au processus de la pourriture pour que le fruit ne tombe tout seul.

On y est presque.

John Lupala