L’étau se resserre sur la Mission de l’Organisation des Nations Unies pour la Stabilisation du Congo (MONUSCO), dans la province du Nord-Kivu, dans l’Est de la RD Congo.
Un ultimatum de dix (10) jours est accordé à cette Mission onusienne de se retirer de Kanyabayonga, dans le territoire de Lubero. Cette décision est contenue dans une déclaration publiée, vendredi 5 août 2022, par la société civile locale pour déplorer les morts enregistrés lors des altercations entre les Casques bleus et les populations civiles.
“La Société civile forces vives recommande ce qui suit : à la MONUSCO de Kanyabayonga son retrait en commune et groupement de Kanyabayonga, endéans 10 jours. Nous ne voulons plus voir vos véhicules circuler sur la voie publique dans le rayon de Kanyabayonga, ni vos hélicoptères atterrir sur la terre communale de Kanyabayonga”, lit-on dans cette déclaration.
Il sied de rappeler qu’au moins trois (3) civils ont été tués et onze (11) autres blessés, dans des manifestations exigeant le départ de la MONUSCO à Kanyabayonga.
Peu avant, neuf (9) civils ont trouvé la mort dans les mêmes circonstances à Butembo, lundi 25 et 26 juillet dernier. Pendant ce temps, au moins treize (13) civils ont été tués à Goma.
Et au poste frontalier de Kasindi, près de quatre (4) civils ont été tués par les éléments de la Mission onusienne, dimanche 31 juillet dernier, dans le secteur de Ruwenzori, territoire de Beni. Depuis plusieurs mois, la population réclame le retrait de la MONUSCO accusée d’être “inefficace” face aux massacres répétitifs des personnes, dans cette partie orientale du pays.
MfumuNkento