Depuis quelques jours , les portes de l’ambassade des États-Unis en RDC sont fermées provisoirement en raison de la crainte des attaques terroristes de hazbollah ( groupe terroriste libanais)contre les installations américaines à Kinshasa.
Quelques questions méritent d’être posées:
_ quelle est la validité de telles informations dans un pays qui sur le plan sécuritaire n’a pas encore était sensiblement atteint par ce phénomène(terrorisme) à portée internationale?
_ quel serait le degré
d’implication du pouvoir dans cette prétendue complicité avec ledit groupe terroriste?
_ que se cache-il réellement derrière cet argument américain que certains considèrent comme un alibi?
D’entrée des jeux ,la compréhension de cette problématique ,fait appel à des aspects politiques mais également à la science de l’international( les relations internationales);
Sans avoir la prétention de maîtriser tous les contours de la question,
Il y a plusieurs hypothèses que je propose à la réflexion:
1) les services de renseignement américains sont les plus efficaces au monde , ce qui implique la prise au sérieux ou non d’une telle information encore que les États-Unis ont horreur du terrorisme( cfr le 11sept 2001);
2) le pouvoir de Kinshasa serait en complicité avec ce réseau des terroristes à travers la société Congo futur( logeant et entretenant lesdits terroristes) pour déstabiliser et saboter le processus électoral afin de justifier une période de transition en faveur du roi;
3) les USA sentant les difficultés auxquelles est confrontée la Ceni quant à l’organisation matérielle de ce scrutin, développent la théorie de la victimisation préventive(nouveau paradigme dans les relations internationales) afin de justifier son intervention militaire ayant comme finalité,chasser le régime et installer un nouvel ordre politique qui commencera par une transition puis à l’organisation des véritables élections( cfr l’insistance de nikki Haley sur l’effectivité des élections le 23 décembre 2018 sans autres formes de procès).
Ceci est une analyse scientifique susceptible d’être contredite ( maître Guy Ngoma).