Encore des morts à Beni, comment dois-je abandonner mon combat de pacification de l’Est ou se taire devant ces drames?

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Sur mon lit de l’hôpital, je vois une vidéo des personnes décapitées, éventrées et coupées en morceaux, ça me décompose et me révolte. Très triste

Je ne suis pas Beni. Je laisse aux étrangers le soin de se proclamer Beni. Je suis le peuple congolais massacré, décapité, éventré, tué et violenté. Le congolais doit rester un et solidaire en toute circonstance. Un congolais tué, c’est toute la nation qui doit être touchée. Si un bras est cassé, c’est tout le corps qui ressent la douleur.

Face aux gens qui entretiennent les massacres de Beni et Irumu, et qui ont érigé les tueries en mode de fonctionnement, en effet, au lieu de nous lamenter à perpétuité, il est temps que les non complices, collaborent avec l’autorité de l’État et les hommes dévoués sans complaisance aucune pour mettre des stratégies sur pied afin d’éradiquer ces atrocités.

Je condamne ceux qui disent que la Monusco est sensée défendre la population. La protection de la population reste la mission première du gouvernement. Je m’insurge contre les autorités qui mettent le Chef de l’État, Félix-Antoine Tshisekedi dans un perplexe sur les massacres et l’insécurité de l’Est, mais aussi contre d’autres acteurs politiques qui entretiennent ces tueries.

Mes mamans, papas, frères et sœurs, les mots me manquent pour vous exprimer à quel point je suis touché à chaque fois dont on m’annonce des tueries à Beni et Irumu. Aux familles des victimes, je vous prie de recevoir mes plus sincères condoléances.

En ces moments si difficiles, je tiens à m’associer à votre peine. Mes pensées vous accompagnent pour vous souhaiter tout le courage du monde. Ne pouvant pas être présent physiquement, je tiens à ce que vous sachiez que je prends part à votre douleur et que je suis à vos côtés moralement. C’est avec une grande tristesse que j’apprends ces massacres, je tiens à vous témoigner mon affection.

Devant ces douloureux événements, je suis bouleversé, il m’est absolument difficile de trouver les bonnes paroles, difficile d’exprimer par de simples mots la tristesse et l’émotion ressenties au plus profond de mon cœur. Je suis extrêmement préoccupé par cette situation de l’insécurité à l’Est. La tristesse due à la perte d’êtres chers est sans doute l’épreuve de la vie la plus douloureuse.

Sachez, que je suis et serai toujours là pour lutter afin que la population congolaise en générale plus précisément de l’Est vive en Paix. Mon combat ne s’arrêtera jamais aussi longtemps que la population ne sera pas complètement sécurisée.

Je pense très fort à toutes les familles victimes en ces tristes âmes. Mes condoléances les plus sincères.

*Mr John Lupala*