FAIRE LA POLITIQUE EN RDC: ÊTRE EXPOSÉ AUX VIOLENCES PSYCHOLOGIQUES.

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Eu égard à la réalité politique dans les pays du tiers monde comme mon pays la République Démocratique du Congo, faire la politique active ou passive, c’est s’exposer non seulement aux violences physiques qui sont devenues une réalité connue de tous et une pratique pour une dictature dépourvue des valeurs humaines, mais aussi, c’est s’exposer à une violence psychologique permanente, qui du reste est plus dangereuse pour l’humanisme et l’intégrité de la morale humaine.

La violence psychologique

La violence psychologique est une forme de violence oubliée dans les affaires juridiques de la République Démocratique du Congo.

La violence psychologique est plus perfide.

On ne voit pas de trace physique, il n’y a rien de palpable à l’œil nu. Mais, cette forme de violence est méconnue par la population de la République Démocratique du Congo qui la subit quotidiennement dans sa vie de citoyenneté.

Lorsque nous nous sommes engagés en politique active ou passive ou lorsque nous nous engageons en politique dans un pays tyrannique comme la République Démocratique du Congo où l’ humanité a perdu ses traces , non seulement que nous pouvons être victime d’une de ces violences et devenir un marchepieds pour ceux-là qui veulent toujours être servi que de servir, mais aussi nous sommes obligés de l’accepter afin de mieux lutter efficacement contre les causes majeures de cette violence, donc lutter contre la dictature qui s’est déjà installée dans nos pays.

Et donc, voici quelques exemples de violences psychologiques:

La tyrannie voudra sûrement:

1) Vous Contrôler : c’est contrôler:

-votre emploi du temps,

– vos décisions,

-vos activités,

-votre apparence physique,

-vos amis,

-vos gestes,

-votre religion,

-votre appartenance tribale,

-Vos déplacements,

-vos pensées, etc…

2) vous manipuler,

3) vous humilier en face à face ou en public (devant les amis, la famille, les enfants)

4) vous dévaloriser,

5) vous dénigrer,

6) vous harceler,

7) vous menacer (en utilisant les services publics sans vous abattre, menacer de vous arrêter, de vous expulser, de faire du mal à un de vos proches, de couper les vivres, etc.),

8) vous faire des chantages,

9) Vous insulter,

10) Critiquer négativement,

11) Vous proférer des injures,

12) Manifester la jalousie envers vous, etc.

Ces quelques éléments de la violence psychologique nous permettent de se rendre compte que la violence des mots provoque autant de méfaits que la violence physique.

Les dégâts ou méfaits de la violence psychologique sont énormes et terrifiants.

Vous avez par exemple:

-perte de confiance en soi,

-isolement,

-dépression,

-suicide,

-abandon de la lutte, etc.

C’est là que, pour y parvenir, nous sommes obligés d’apprendre à lutter contre notre propre peur et devenir un cultivateur des valeurs humaines et sociales.

C’est là que, Félix Mwanza, je dirais que: «lorsque la situation est devenue de plus en plus difficile et que les événements sont devenus de plus en plus cruels en République Démocratique du Congo, il nous faut avoir une âme de fer.»

Félix Mwanza Ntompa

Citoyen de la République.