<<L’important n’est pas de convaincre, mais de donner à réfléchir.>>
[Bernard Weber]
*Par Éric Bilale*
Quelques données préliminaires pouvant servir de guide au Procureur, en cas d’une enquête sérieuse :
■ *À retenir, l’incendie n’est pas déclenché à la suite d’une attaque asymétrique armée qui aurait causé les morts dans le rang des escadrons militaires ou policiers commis à la garde de l’entrepôt.*
*1. Situation géographique ultra sécurisée :* l’entrepôt qui serait sous feu avec matériels électoraux se trouve sur une avenue militaire, à quelques mètres de *l’Etat – major* des forces armées congolaises (FARDC). L’armée y est présente nuits et jours. Le choix même du haut lieu pour entrepôt est justifié par l’assurance de la sécurité militaire ;
*2. L’inaccessibilité des personnes non autorisées:* ce lieu, compte tenu des considérations sécuritaires qui le caractérisent et de la sensibilité de prétendus matériels électoraux qui auraient été incendiés, n’est accessible *qu’aux membres du bureau de la CENI*, aux personnels y affectés et, *avec la militarisation réalisée du processus électoral ces dernières semaines*, aux *<<commandos électoraux (agents militaires de la CENI)>>* et leurs véhicules militaires réquisitionnés pour le déploiement rapide des matériels. Ces entrepôts sont ultra sécurisés ;
*3. La possible source de l’incendie :* si l’incendie provient d’une défaillance technique dans la gestion des circuits électriques au regard des besoins en électricité pour permettre le conditionnement optimal des matériels, pas besoin de rechercher l’auteur. Ça serait la médiocre qualité de desserte en électricité qui est à la base du prétendu incendie (en attendant les enquêtes). Un sérieux problème pour notre pays, la gestion rationnelle de hautes tensions électriques : << nous l’avons vécu en 2017, les incendies successives des magasins et supermarchés dans des grandes agglomérations de la RDC, Kinshasa et Lubumbashi, dûs au problème d’installation et de gestion de l’électricité…>> Par contre, si l’on est obligé de penser que l’incendie est volontaire, le processus électoral ayant été militarisé; la situation géographique de l’entrepôt dénotant l’ultra sécurisation du site (le Haut Commandement Militaire ), je crois que la raison ferait que l’on recherche l’auteur dans l’escadron militaire ou policier commis à la garde de l’entrepôt, ou encore parmi les agents de la CENI ayant le plus accès au site (faut-il encore démontrer dans cette dernière hypothèse la présence de ces agents dans les lieux du crime au moment de l’incendie ou leur possible implication à distance…)
En dépit de cet incident, nous pensons que les élections sont irréversibles le 23 décembre, la campagne électorale doit s’intensifier jusqu’à atteindre 180 °C, nous devons, au niveau de *LAMUKA* continuer notre stratégie *d’encerclement électoral,* ratisser large. Nous demandons à la police d’encadrer nos manifestation et non de continuer à tirer sur les innocents.
Cap vers les élections le 23 décembre prochain.
Sans machine à tricher
Sans fichier corrompu
Avec Bulletins papiers
*LAMUKA = vent du changement, coalition des patriotes*
*AVEC DIEU NOUS VAINCRONS*