Que ceux qui se reconnaisent à Kabila l’aident à partir.
Bamekaka mozindo na mosapi te!
Le peuple a le plein pouvoir.
L’organisation des élections le 23 Décembre 2018 reste la seule issue pacifique et non violente de cette crise intentionnellement provoquée par la volonté de la MP de ne pas organiser les életions dans le délai constitutionnel.
Cette assertion vaut pour ceux qui reconnaissent sa légitimité.
À ceux qui s’improvisent présentement des chantres pour la paix et partisans autoproclamés de la non-violence, et qui considèrent l’article 64 de la constitution comme étant un élément rebelle, je leur donne la mission première et non-violente d’exiger le respect du calendrier électoral et rejeter la machine à voter.
Qu’à cela ne tienne, psychologiquement, il est impensable, inimaginable, inadmissible, inacceptable et impossible pour le peuple congolais de prendre la même pirogue que Kabila et de traverser 2018 ensemble.
Les congolaises et congolais ont marre de l’humiliation et ne supporteraient pas la énième humiliation.
Les marches de Décembre et Janvier derniers sont des belles et parfaites illustrations de cette révolution.
Cela doit être entendu par tout le monde y compris la CENI.
La CENI peut prendre toutes les dispositions qui s’imposent pour organiser ces élections, dommage elle a commise une grosse erreur en oubliant de réserver dans son calendrier électoral la place de la plus haute importance que doit occuper le soulèvement populaire en cas de présentation de la candidature à la présidentielle de Kabila et le retient de la machine à voter.
Cela suppose qu’à 5 mois des élections et avec tout ce qui reste à faire, il est clair qu’il n’y aura pas des élections démocratiques, transparentes et crédibles.
Mr John Lupala
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