CREUSAGE ARTISANAL À KASULO, SOURCE D’ENRICHISSEMENT POUR LES UNS ET D’APPAUVRISSEMENT POUR LES AUTRES.
Il est à noter que, la province du Lualaba comme toute autre province issue de l’ ancienne province du Katanga, est riche en minerai.
Bien avant le découpage territorial en République Démocratique du Congo de 2016 sous le régime actuel, la ville de Kolwezi a connue un phénomène inacceptables pour les dirigeants moralement conscients, lequel phénomène était observé sur une grande partie de la ville de Kolwezi. Il suffisait de faire une descente précisément à Kasulo, quartier résidentiel, pour voir comment le creusage artisanal d’un gisement de cuivre aussi riche en cobalt s’effectue dans le quartier résidentiel: conséquence d’une arrogance politique de la mairie de Kolwezi envers les creuseurs bien avant le découpage.
Ça commencé par une parcelle, deux, trois, puis quatre et, jusqu’à ce que tout le quartier de Kasulo dans la commune de Dilala soit détruit totalement et ensuite vendu par l’État à une entreprise chinoise CDM qui exploite sans tenir compte des normes internationales en matière d’ exploitation artisanale. Par peur que les organisations de droit de l’homme et les médias ne tombe sur les preuves accablantes d’exploitation humaine assimilée aux crimes contre l’humanité, le gouvernement du Lualaba par le communiqué provincial, a eu à interdire l’accès dans ce cite d’exploitation artisanale devenue propreté privée de l’ entreprise chinoise CDM, aux ONG et Médias. Ce communiqué avait suscité un regard (des hommes de médias et des droits de l’homme) tantôt flatteur, tantôt froid envers l’autorité “number one” de la Lualaba.
Avant l’exploitation par cette entreprise chinoise CDM, il y a eu une délocalisation faite de contre-humanité décriée par plus d’une personne de tendance confondue, preuve que le roi des belges Africains à Kolwezi est dans ses conforts et est impitoyable et sans coeur fasse à une population misérable de Kasulo. La délocalisation faite selon la loi du plus fort, et l’indemnisation faite sous la pression des organisations de défense des droits de l’homme, rien ne pouvait plus garantir le droit aux pauvres habitants. Le quartier Samukinda qui était destiné à ceux délocalisés du quartier Kasulo, est également aujourd’hui sous l’emprise des chinois. Ces mêmes personnes sont encore obligés d’être de nouveau délocaliser à un autre endroit. Cette histoire est silence radio.
Actuellement, on ne parle plus seulement du quartier Kasulo, mais on parle aussi du quartier Kabila, Mutoshi […] et Tshipuki où il y a environ plus d’une semaine, qu’il y a eu mort d’hommes sous les balles d’hommes en uniforme parce qu’il fallait chasser les creuseurs et les délocaliser au profit des grands exploitants miniers artisanales qui sont les chinois.
À qui profite cette indifférence des autorités locales?
L’exploitation artisanale mise en place sur toute la province du Lualaba sans pour autant tenir compte de toutes les risques sur le plan sécuritaire, alimentaire, moral, sanitaire et aussi spirituel, est devenue une véritable tuerie à grande échelle mais, à petit feu: un petit pourcentage de l’ uranium et autres matières toxiques est une réalité que les creuseurs artisanaux vivent au quotidien en dehors de la galerie rampante (appelé Kalolo) qui manque d’oxygène pour la bonne respiration. Notez que, dans cette galerie, la respiration est tantôt pulmonaire et cutanée.
Les plus importants est d’encourager les organisations des droits de l’ homme à continuer à faire le lobby pour l’amélioration du mode de vie des creuseurs et le respect des droits de l’homme dans le différents sites. Et surtout, de lutter pour l’application des règles prévues par les institutions internationales en matière de la délocalisation et l’indemnisation.
Le cobalt et cuivre issus du creusage artisanal, est vendu aux chinois surplace dans le site où on exploite ou encore vendu à Musompo (nom du village) devenu marché de cuivre et cobalt à Kolwezi dans la province du Lualaba sous l’autorité des chinois qui y font la loi. Ce marché se situe à presque 7 kilomètres de la ville de Kolwezi. À la vente, seul les acheteurs chinois qui pèsent, fixent le prix et autres. Les vendeurs congolais subissent que la volonté des acheteurs chinois.
Alors, cette manière de faire nous pousse à poser la question de savoir : «à quand la fin de la République?»
Felix Mwanza
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