Il y a peu que le président Sud-Africain Cyril Ramaphosa avait manifesté une joie hors pair après avoir rencontré le président sortant de la République démocratique du Congo, Joseph Kabila, bien après que ce dernier ait choisi son dauphin et le rendre public sous le coup d’appelles populaires à l’intérieur tout comme à l’extérieur du pays; le président Sud-Africain Cyril Ramaphosa a eu donc à lui féliciter pour “son honneur à respecter la constitution”, bien avant de déclarer que c’était “un pas de géant dans l’histoire de la démocratie en Afrique centrale”.
On s’imagine que, le petit sourire que ces deux personnalités se lançaient n’était pas véritablement un sourire. Disons que c’était un “sourire jaune.”
Le président Sud-Africain aurait-il commis une erreur incommensurable en félicitant son homologue de la République Démocratique du Congo? Bien sûr que non, mais chacun devrait réster sur ses gardes pour mieux administrer le coup en dernière position comme le font les adeptes des arts martiaux.
Mais hélas, Cyril Ramaphosa a eu à manifester une victoire précoce avant la fin du combat, et voilà un coup frontal de son homologue en sa direction. Du coup demi-K.O.
Et, le combat continue. Désormais, Ramaphosa sait que Kabila est bien connu pour la destruction morale de ses détracteurs qui lui ont rendu sa vie difficile ce dernier temps.
Le demi-K.O. dont il est question, c’est le refus et le rejet honteux de Thabo Mbeki et d’autres en tant qu’envoyés spéciaux en République Démocratique du Congo en clamant la souveraineté nationale.
Alors, qu’est-ce que la Kabilie cache en récusant ces derniers? Veut-elle organiser les élections sans l’oeil observateur? À ces questions, Dieu seul sait.
Et, ça ne fait que commencer […].
Que la Kabilie s’apprête à supporter la charge électrique du pays de Nelson Mandela et de ses alliés car, récuser Thabo Mbeki c’est humilier toute la diplomatie Sud-Africaine en sachant que c’est ce dernier qui a eu à travailler durement pour avoir le fameux gouvernement de 1+4 qui n’avait jamais existé nulle part au monde dans l’histoire de l’humanité.
Mwanza Ntompa Félix: «La souveraineté nationale est l’expression du peuple dans une démocratie citoyenne et non l’expression politique d’un pouvoir inique qui tante de protéger ses intérêts obscures.»
Mwanza Ntompa Felix