07 OCTOBRE 2018: MORT D’HOMMES À KOLWEZI DANS LA PROVINCE DU LUALABA.
La plus grande des questions serait de savoir pourquoi il y a eu mort d’hommes à Kolwezi précisément dans le quartier Luilu pendant les événements macabres du 07 Octobre 2018?
Quel que soit la nature des faits, une mort forcée n’a jamais été aussi acceptable selon les lois naturelles et celles éditées.
Dans l’exploitation abusive de minerais autorisée par le gouvernement sous forme de creusage artisanale à Kolwezi dans la province du Lualaba, il existe toujours et encore une discorde soit entre le gouvernement provincial et les creuseurs artisanaux ou soit entre les creuseurs et les nouveaux propriétaires des terres et des concessions minières qui sont en plus d’une majorité les Chinois, lorsqu’il s’agisse de la délocalisation ou ré délocalisation.
Selon les faits réels et récents, Le 07 octobre 2018, les creuseurs artisanaux de Kolwezi dans la province du Lualaba ont protesté contre leur évacuation forcée de la carrière de KOV, appartenant bien évidemment à la société Kamoto Copper Company (KCC). Le grand problème résisterait dans la gestion de cette ressource humaine oubliée, méprisée et précarisée par les autorités locales. Selon les estimations des experts, cette ressource humaine était estimée à plus de cinq mille personnes qui, en voyant l’un d’entre eux être touché par une balle mortelle pendant le processus d’évacuation aussi bien inacceptable et inhumain, mais habituelle, la mort forcée, causée par les hommes en uniforme officielle officiellement en mission de sécurité, cette foule inconsciente et sans âme s’était attaquée au poste de la Police nationale congolaise (PNC) du quartier Luilu dans la Commune de Dilala que, cette foule aurait libéré des détenus tout en brûlant des dossiers judiciaires en instruction.
Alors, bien que la foule n’a jamais eu d’âme et a toujours été inconsciente, nous condamnons de vive voix ces actes de violence et de vandalisme de creuseurs du fait que, personne ne peut au grand jamais se permettre de vandaliser les édifices du pouvoir public.
Preuve de l’inconscience de la foule sans âme, même l’intervention du Gouverneur de Province du Lualaba, Monsieur MUYEJ Richard, n’avait pas eu à calmer la situation. Et surtout qu’à plusieurs reprises les creuseurs subissent des injustices sociales et professionnelles dans la province du Lualaba, sa présence était considérée comme de l’huile d’olive jetée au feu. Alors, Constatant son échec et sa mort dans l’âme, il aurait lui-même par honte et colère faire appel à une opération armée de la Police Nationale Congolaise (PNC) et des Forces Armées de la République Démocratique du Congo (FARDC) qui avait mis fin à la délinquance d’une foule inconsciente et sans âme en utilisant la force du feu et d’autres méthodes jadis utilisées dans les opérations telle que opération LIKOFI 1 et LIKOFI 2. Le bilan provisoire pour la journée aurait été de 25 morts, des dizaines de blessés dont six policiers, trois véhicules brulés dont deux de la Police Nationale Congolaise (PNC), pillage des camions de ciments et matériaux de construction, ainsi que des magasins d’appareils électroménagers.
Mais aujourd’hui, il y aurait une évolution positive dans le dénombrement des morts. Il y aurait au total aujourd’hui 35 morts et un nombre élevé des disparus.
Ces événements malheureux enregistrés dans le secteur minier à Kolwezi, au moment où une conférence internationale minière venait d’être ténue à Kolwezi dans la province du Lualaba. C’est donc une preuve de plus d’un échec organisationnel et conceptuel d’une conférence la plus coûteuse en dépenses organisationnelles, conférence qui n’a pas tenu compte des réalités dans la chaîne d’approvisionnement des minerais.
Comme d’habitude, lorsqu’il s’agit de la délocalisation ou la relocalisation des creuseurs dans une carrière minière, il y a toujours eu mort d’homme. Mais malheureusement, nous constatons toujours silence radio. C’est là que, vu le nombre de morts gratuites qu’il y aurait eu à Luilu pendant ces événements malheureux:
1) Nous condamnons toutes les chaînes de télévision et radio de la ville de Kolwezi de n’avoir jamais diffusé aucune information y relative,
2) Condamnons en particulier toutes les chaînes dites communautaires et partenaires de la Radio Okapi et de la Radio France Internationale pour n’avoir jamais été à la hauteur de pouvoir livrer avec précision les informations liées à ces événements malheureux,
3) Nous condamnons ensuite d’une manière ferme et avec un œil méprisant le silence et le caractère partisan du pseudo société civile qui existerait à Kolwezi dans la province du Lualaba.
C’est pénible lorsque, en lisant les commentaires (sur le réseau Facebook) sur les comptes Facebook des membres dirigeants de la société civile de Kolwezi, ils se mettent à diaboliser seulement les actes inciviques de cette masse humaine sans âme et inconsciente que nous condamnons également, mais plus grave, ils le font sans pour autant condamner même une seule fois la mort d’HOMMES.
Nous venions de lire les hommes sans remords prêt à dire:«…Dieu a donné, Dieu a repris…!»
Pour ces faits, nous lançons un appel pressant à la MONUSCO, L’AMNISTIE INTERNATIONALE EN RDC, à Humann Wright Watch et aux Organisations des droits de l’homme:
1) De ne plus considérer la société civile de Kolwezi dans la province du Lualaba,
2) De demander des enquêtes indépendantes pour éclairer l’opinion tant nationale qu’ internationale à ce qui concerne la Nième tuerie à Kolwezi dans la province du Lualaba précisément dans le secteur minier à ce qui concerne le creusage artisanal, à chaque fois que le gouvernement provincial du Lualaba voudrait délocaliser les creuseurs artisanaux dans une concession minière au profit d’un exploitant étranger.
C’est donc un échec honteux dans une gestion publique car, depuis l’histoire de creusage et des creuseurs artisanaux, il n’y aurait jamais existé un bilan d’autant de morts gratuites et forcées comme celui estimé pendant ces années de gloire où certaines personnalités politiques de Kolwezi venaient de vivre les 30 années glorieuses de leur histoire dans presque 3 ans de l’histoire de découpage territoriale.
Peuple congolais, soyons unies, debout et vigilants car les jours sont à compter. Ne croyons plus à l’avènement des hommes providentiels pour nous libérer de cette servitude éhontée.
Félix Mwanza: «Soyons forts, la République Démocratique du Congo est à nous.»
Félix Mwanza Ntompa,
Citoyen de la République