NORD-KIVU A BENI: LANCEMENT DE LA CONSTRUCTION D’UN MAUSOLÉE EN MEMOIRE DES PERSONNES MASSACRÉES PAR LES BANYAMULENGE EN 1997

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La population de la chefferie de BASHU (Kyavinyonge) dans le territoire de Beni province du NordKivu en RD CONGO, n’oubliera jamais cette mauvaise histoire qui avait endeuillée les familles de la chefferie de BASHU à Kyavinyonge.

C’est pourquoi, l’honorable Paluku Kitenge Lwanzo, député provincial dans le territoire de Beni, a tenu à rappeler à la population l’importance de la mémoire de cet évènement pour les jeunes et les futures générations, qu’il ne faut jamais oublier les noms des morts, puisque leurs histoires et leurs vies sont une marque indélébile.
Les victimes de 1997 ont été tuées par les troupes d’occupation de nationalité Rwandaise, dont nous maîtrisons bien l’histoire.
Toute la localité de Kyavinyonge choisie pour le massacre par ce troupe, est devenue un lieu de mémoire national dans la logique des choses, mais comme le pays est sous occupation jusqu’au sommet de l’État, et comme les institutions de l’État sont infiltrés, personne n’a jamais en parler, c’est comme s’il n’y avait pas eu des massacres à Kyavinyonge.
Nous remercions cet élu du peuple, lui qui a songé a immortalisé les personnes victimes de ce massacre en construisant l mausolée en leur mémoire.
Chers compatriotes congolais après ce massacre du 1997, il Y a eu un autre massacre sur les eaux du Lac Édouard dont les fils de Kyavinyonge ont été victime en 2018, donc 21ans après.
Une autre mauvaise histoire que les filles et fils de ce coins n’oublieront jamais.
En réponse aux journalists de Kyavinyonge présents à la cérémonie du lancement de construction du mausolée, David Paluku Muyisa avait commenté cet attaque terroriste que la marine Ougandaise exerce sur les pêcheurs congolais dans leur partie congolaise, sur les eaux du Lac Édouard, malheureusement sous silence absolue des autorités congolaises; en rappelant “l’importance de poursuivre le travail de prévention sur les eaux du Lac Édouard, qui est l’élément fondamental. Nous ne devons pas leur permettre de changer notre vie”.
“À cet égard, les pas en matière de sécurité sur les eaux du Lac par notre équipe marine, sont recommandés. Aujourd’hui, l’ennemi est diffèrent de celui du passé : pour le battre, il faut une intégration entre les services de renseignement et les forces armées de la République”.

DAVID PALUKU MUYISA