Présumé trafic des munitions de guerre à Beni : “Félix Tshisekedi doit relever le commandement et les troupes de la 32ème brigade” (ONGDH)

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Dans son communiqué de presse daté du jeudi 25 mars 2021, le Cercle International pour la Défense des Droits de l’Homme, la Paix et l’Environnement (CIDDHOPE) a appelé le Président de la République et Commandant Suprême des Forces Armées de la République Démocratique du Congo ( FARDC) et le Ministre de la Défense à agir dans l’unissons pour relever urgemment tous le commandement et troupes de la 32ième brigade basées, dans le territoire de Beni, privnce du Nord-Kivu.

Selon cette Organisation Non Gouvernementale des Droits Humains (ONGDH), cela s’inscrit dans le cadre de renouveler le niveau de confiance déjà rompu entre les protecteurs qui sont les FARDC et la population civile bénéficiaire
de services.

“Par son communiqué de presse sans numéro du 22 mars 2021 – signé par son Porte-Parole le Général Major KASONGA
CIBANGU Léon Richard- l’Etat-Major Général des FARDC a reconnu scrupuleusement que certains officiers des FARDC et leurs complices de l’Institut Congolais pour la Conservation de la Nature (ICCN) impliqués dans un réseau de trafic des munitions de guerre ont été arrêtés et transférés à la Cour Militaire Opérationnelle de Beni pour approfondir les investigations, remonter la
filière et juger conformément à la loi de la RDC. l’Etat-Major Général des FARDC a renchérit que l’infraction est individuelle et que cette affaire ne met nullement en cause ni les FARDC en général, ni le secteur opérationnel Sokola 1 Grand-Nord et encore moins la 32ième brigade de Réaction Rapide qui font leur travail manière professionnelle pour ramener la paix à BENI et sur l’ensemble de l’Est du Pays”, a-t-on lu dans ce communiqué de presse.

Et d’ajouter :”Nul doute que le CIDDHOPE soutient, sans réserve, le principe de la responsabilité pénale individuelle couplé des avantages attachés au principe de la présomption d’innocence. Que le chef de l’Etat ordonne urgemment le retrait des commandants et troupes de la 32ième brigade afin de restaurer le niveau de confiance entre les pourvoyeurs de protection, qui sont les FARDC, et les bénéficiaires, qui sont les populations civiles”.

Jeudi 25 mars dernier, 13 suspects, dont des officiers militaires (supérieurs et subalternes), dont certains responsables de la 32ème brigade basée en territoire de Beni, un Conservateur et des éco-gardes du Parc national des Virunga, ainsi que des civils, ont été transférés par la justice à la prison de Ndolo à Kinshasa. Ils avaient été arrêtés pour trafic des munitions de guerre à Beni.

Fabrice Ngima