C’est une déclaration aux allures d’ultimatum que le Rassemblement a rendue publique devant la presse le mercredi 18 juillet 2018.
”Pas d’élection en RDC le 23 décembre 2018 si les exigences du peuple ne sont pas prises en compte”, affirme la plateforme créée à Genval en juin 2016.
Allusion faite au 5 préalables qui doivent à tout prix trouver gain de cause d’ici à la date prévue pour les 3 scrutins : provincial, législatif et présidentiel.
Il s’agit notamment :
1. L’extirpation du fichier électoral de plus de 10 millions d’enrôlés fictifs ;
2. Le retrait de la machine à voter, non prévue, ni dans le calendrier de la CENI, ni dans la loi électorale ;
3. La mise en oeuvre effective des mesures de decrispations ;
4. La redynamisation de la CENI avec le remplacement du délégué de l’UDPS en lieu et place de l’actuel rapporteur ;
5. La non-représentation de Joseph kabila pour un 3è mandat.
Le Rassop estime que le fait d’avoir déposer les listes de ses candidats aux élections provinciales prouve à suffisance sa bonne foi ainsi que sa détermination d’aller aux élections en décembre mais pas questions pour autant de jouer aux accompagnateurs de la Majorité.
« Au regard de la gravité de la situation actuelle entretenue par les initiatives provocatrices du régime de M. Kabila qui menace le processus électoral, la stabilité du pays et des institutions, il est évident que le Rassemblement n’accompagnera pas le pouvoir en place dans son dessein de créer le chaos dans notre pays au travers d’une parodie d’élection », martelle le Rassop/Limete.
Par ses affirmations, le groupe de Limete envisagerait-il déjà un boycott des élections?
Aucun cadre n’a voulu se prononcer officiellement quand à ce.
Toutefois, le Rassemblement invite à une mobilisation de la population congolaise pour obtenir la tenue des élections libres, crédibles et transparentes en 2018.
A noter que cette déclaration, lue par le docteur Bwasa, a été marquée par la non signature du G7, l’un de regroupement des Katumbistes au Rassemblement.
John Lupala
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