Des étudiants étaient dans la rue, mardi 12 janvier 2020, dans la ville de Bukavu, province du Sud-Kivu, dans l’Est de la RD Congo. L’objectif était d’exiger la reprise des cours suspendus depuis plus de deux semaines pour freiner la deuxième vague du Coronavirus à travers le pays.
À 8 heures du matin de ce mardi, lorsque les étudiants de Bukavu se réunissaient au rond-point de l’indépendance, en vue d’une marche pacifique.
Le maire intérimaire de la ville, le responsable de la Police Nationale Congolaise (PNC) et le président de la société civile qui y étaient, ont demandé à ces étudiants de constituer un groupe de 10 personnes pour aller déposer leur mémorandum au Gouvernorat de la province.
Chose qui a été boycottée par les marcheurs visiblement déterminés à descendre dans la rue. C’est en comment que les éléments de la PNC ont reçu l’ordre de disperser les manifestants en usant des bombes à gaz lacrymogènes.
Michel Akilimali, porte-parole des étudiants au Sud-Kivu condamne la dispersion de leur marche pacifique par la Police. Il annonce des actions de grande envergure pour arracher ce qu’ils ont appelé leurs droits.
Fabrice Ngima