La Mission de l’Organisation des Nations Unies pour la Stabilisation du Congo (MONUSCO) a réagi, samedi 14 mai 2022, après le retrait de ses Casques bleus de Mambasa, dans la province de l’Ituri, au Nord-Est de la RD Congo.
D’après Jean Tobi Okala, porte-parole de la Mission onusienne en Ituri, ces soldats de la paix ont été déployés à Mambasa pour non seulement appuyer les Forces Amées de la République Démocratique du Congo (FARDC), mais aussi assurer la protection des civils.
“On a envoyé ces éléments malawites de la brigade d’intervention de la MONUSCO là-bas pour aller prêter main forte aux FARDC. Vous savez qu’il y a un chauffeur qui a été tué il y a trois semaines par les hommes armés identifiés aux ADF ; ça c’était le premier objectif et le deuxième objectif, naturellement, c’est d’assurer la protection des civils en luttant contre ces rebelles”, a-t-il expliqué.
Et de poursuivre : “La MONUSCO n’est pas l’alliée d’un quelconque groupe armé, surtout pas des ADF. Nous sommes alliés des Congolais. Quand nous allons quelque part, c’est pour apporter notre appui aux efforts des FARDC et des autorités qui luttent contre ces rebelles qui les empêchent de dormir”.
Les véhicules des contingents de la MONUSCO ont quitté Mambasa (Ituri) vers la province du Nord-Kivu, tôt le matin du samedi 14 mai. Leur retrait est intervenu après une pression de la population qui s’est opposée à leur installation, dans cette partie de l’Ituri.
Depuis plusieurs mois, les Casques bleus de la MONUSCO font face à une opposition populaire, dans les provinces du Nord-Kivu et de l’Ituri en proie aux tueries répétitives des personnes. Certaines personnes soupçonnent la Mission onusienne d’être en complicité avec les auteurs des massacres perpétrés, dans la partie orientale du pays.
MfumuNkento