Dans un communiqué de presse publié jeudi 4 août 2022, la Mission de l’Organisation des Nations Unies pour la Stabilisation du Congo (MONUSCO) a dit avoir pris acte de la décision du Gouvernement congolais d’expulser son porte-parole, Mathias Gillman.
Aussi, la Mission onusienne a dit avoir “regretté profondément” cette décision de l’exécutif national de demander à l’un des membres de son personnel de quitter le pays.
“La MONUSCO prend acte et regrette profondément la décision du gouvernement de la République démocratique du Congo de demander à un membre de son personnel de quitter le pays”, peut-on lire sur ce communiqué.
Quoi qu’il en soit, renchéri ce document, “la Mission s’engage à continuer de travailler aux côtés de la population et des autorités congolaises pour mettre en œuvre le mandat qui lui a été confié par le Conseil de sécurité de l’ONU”.
À titre de rappel, le Gouvernement congolais via le Ministère des Affaires étrangères, a saisi, le 28 juillet dernier, la MONUSCO pour demander le départ de son porte-parole, Mathias Gillman, pour avoir tenu des “déclarations indélicates et inopportunes”.
Le site d’informations 7SU7.CD renseigne que, ce membre de la Mission onusienne avait, dans une interview accordée à un média international au mois de juillet de l’année en cours, affirmé que les Forces Armées de la République Démocratique du Congo (FARDC) et la Mission des NationsUnies ne disposaient pas des moyens nécessaires pour venir à bout du mouvement terroriste M23. Une déclaration que le Gouvernement de la RDC désapprouve.
MfumuNkento