Les coordinations de la société civile des villes de Beni et Butembo ainsi que des territoires de Beni et Lubero ont évalué la situation sécuritaire qui prévaut actuellement dans la région de Beni en proie aux tueries répétitives des personnes, attribuées aux combattants d’Allied Democratic Forces (ADF).
Dans une rencontre tenue jeudi 8 avril 2021, les représentants des forces vives ont indiqué que ces massacres ciblés et les actes de terrorisme répétitifs perpétrés à l’endroit de la paisible population, démontrent en suffisance que cette population est vouée à un génocide et à l’exorde forcé.
C’est ainsi que la société civile du Grand Nord encourage et soutient les pressions populaires venant se joindre à une série d’actions et de plaidoyers déjà entreprises par les forces vives. Toutefois, elle déplore les actes d’intimidations, de répressions des actions citoyennes par les services de sécurité visant à étouffer les initiatives de la population dans la recherche de la paix et la sécurité.
Cette structure des défense des droits humains cite notamment le cas d’assassinat par balle tirée à bout portant parmi les manifestants à Kasindi, les cas des plusieurs personnes blessées par balles et des dérapages de la part des manifestants, entre autres le refoulement des élèves dans leurs écoles par le jet des projectiles causant des blessures, l’extorsion d’argent, l’utilisation des enfants dans les manifestations, les messages de haine et d’intoxication publiés sur les réseaux sociaux contre les Organisations internationales et les entreprises commerciales.
Des manifestations contre la présence de la Mission de l’organisation des Nations Unies pour la stabilisation au Congo (MONUSCO) s’observent en villes de Beni, Butembo et ailleurs, depuis lundi 5 avril dernier. C’est une façon pour les organisateurs, essentiellement, des groupes de pression et mouvements citoyens de décrier l’inactivité de la MONUSCO face à l’insécurité grandissante à Beni.
Fabrice Ngima