Le maire intérimaire de la ville de Beni a, dans une interview accordée lundi 28 décembre 2020, à la presse, déploré les échauffourées ayant opposé des jeunes à une équipe mixte des patrouilleurs FARDC-PNC-MONUSCO à Beni, au Nord-Kivu, dans l’Est du pays.
L’altercation a eu lieu la nuit de dimanche 27 à lundi 28 décembre au quartier Rwangoma où une foule a intercepté les forces de sécurité en pleine patrouille.
“Nous déplorons ce qui s’est passé à Rwangoma lorsque nos équipes de patrouilles Police-FARDC et leurs alliés FIB sont allées boucher la partie de Rwangoma. Ils ont été pris à partie par certains citoyens en leur demandant de rebrousser chemin, alors qu’il y avait rumeurs. La ville est sous menaces d’attaques ADF. Pendant cette altercation, il s’en est suivi des crépitements. C’est-à-dire, les jeunes ont dû endommager la jeep des FARDC en blessant un policier, un militaire et un contingent de la Monusco par jeu des projectiles. Ce qui est inadmissible”, a-t-il déclaré.
Et d’ajouter :” Les personnes qui se sont mal comportées ont été interpellées. Ils sont plus de 10, ils sont en train de répondre de leurs actes. Nous faisons à un ennemi commun. Et nous devons demander à la population toute entière de ne pas faire le jeu de l’ennemi”.
Il sied de préciser que les balles qui ont retenti la nuit ont plongé dans une psychose les habitants de Rwangoma qui, en réaction, ont vidé leur milieu craignant ainsi pour leur sécurité.
Fabrice Ngima