RDC: PRESENCE DE LA MONESCO, AGISSONS AVEC INTELLIGENCE

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La colère du peuple congolais face à la monusco est légitime. Néanmoins la responsabilité reste partagée. Il y a double échec :

1. Premier échec, 20 ans de présence de la Monuc puis monusco avec les forces d’intervention rapide déployées à l’est n’a pas ramené la paix dans la partie orientale du pays. Et pourtant le conseil de sécurité de l’ONU avait donné une mission spéciale à une brigade d’intervention rapide à l’est de se mobiliser et se déplacer, et cela même sans que le gouvernement ne soit informé contre toute attaque des rebelles sur la population. Donc une sorte d’expansion de sa mobilité. Un échec car la monusco est devenue l’inspectrice pour compter des morts congolais.

2. L’autre échec émane du rôle premier de l’armée congolaise qui consiste à sécuriser les frontières nationales, et aussi de la police qui a la mission de protéger les personnes et leurs biens.
Devant profiter du temps de la présence de la monusco pour se former et se rééquiper, l’armée qui est la première puissance publique tarde à assumer sa mission première. Il en est de même de la police.

Faut-il continuer à pleurnicher? Non, il est temps de prendre des dispositions impératives pour mettre fin à cette situation. La sécurité de notre pays dépend d’abord des congolais eux-mêmes et principalement de ses dirigeants.

Tout ce qui se passe présentement à l’est du pays dévoile des projets macabres élaborés par certains politiques du régime sortant et certaines officines étrangères contre le Congo.

En effet, toute nation traverse toujours des difficultés, et ce qui compte, c’est sa force de se relever. Et évidemment, c’est aussi par là qu’on juge la capacité de son peuple.

En cas de péril extérieur, un peuple se mobilise comme un seul homme afin de faire face à un danger. Il faut former un seul corps et apporter un soutien total et sans faille à l’armée. Toute division serait une très mauvaise stratégie et servirait les intérêts des fossoyeurs du peuple congolais.

Plaise au ciel que l’on ne commette pas l’erreur de pousser seul le peuple face aux gens capables de tirer sans vergogne sur la population. Et bien entendu, l’indignation de la communauté internationale ne nous ramènera pas nos frères et sœurs morts pour la patrie. Malgré nos failles et divergences, tâchons de former un bloc avec l’armée et de communier avec elle.

La sagesse nous recommande cette voie.

Mr John Lupala