Report partiel des élections : une réalité impossible à concilier d’avec les délais constitutionnels, légaux et règlementaires de publication des résultats et d’entrer en fonction des élus

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On peut avoir du génie et être un imbécile. Le contraire est impossible. L’intelligence, c’est de prévoir celle de l’autre. On écrit parce que personne n’écoute._ >>[Georges PERROS]
*Éric Bilale*
La démocratie prise en étau par la tyrannie, le droit du Peuple congolais à disposer de lui-même, de se choisir librement ses dirigeants conformément à ses propres lois vient à être confisqué au vu et au su de tous. La CENI prise en otage est réduite en une simple machine à exécution des décisions sorties des officines diaboliques du pouvoir.
Cet acte de report partiel des élections, s’il vient à être cautionné, à des termes assez clairs – même les non initiés en sciences juridiques peuvent le comprendre – cela veut dire que l’on ne  cautionnera que les deux macabres hypothèses suivantes :
*1. Pour d’éventuelles élections partielles à organiser le 30 décembre prochain, les résultats ne seront ni connus ni publiés avant 3 mois, soit avant les élections dans les zones où elles sont  reportées – sachant bien qu’on aura jamais ces élections – en attendant d’autres élections partielles. Pendant ce temps, on fait quoi ? Après 2 ans d’illégalité et d’illégitimité des institutions ?  Même si LAMUKA qui gagne brillamment le 30 décembre, comme cela s’est dessiné, il n’y aura jamais des résultats possibles avant l’organisation des élections dans des zones où elles sont reportées. Qui vous dit que ces élections seront organisées dans 3 mois ?*
*2. Pour les prétendues élections reportées, elles ne seront jamais organisées. Et, parce qu’en droit positif congolais, il n’y a aucune possibilité pour un candidat Président de la République, dont la circonscription électorale est le territoire national, d’être élu partiellement, il n’y aura jamais de résultats ni provisoires ni définitifs ; et parce que l’Assemblée nationale ne peut être installée et/ou renouvelée partiellement, il n’y aura jamais de fin de mandat pour  cette assemblée délibérante encore moins l’installation d’une nouvelle Assemblée nationale avec 500 députés. Les élections ne seront que partielles.*
■ Note : à bien faire la lecture rationnelle et ingénue de cette décision infondée, illégale et inconstitutionnelle  du report, en réalité, *parce que dans aucune des hypothèses imaginables, si cette décision illégale et inconstitutionnelle est cautionnée,* on trouve une lueur d’espoir pour sauver la démocratie et des élections, cette décision renvoie les élections, la publication des résultats et l’alternance *aux calendes grecques*, étant donné que dans les mois à venir, les circonstances pourront fondamentalement changer et faire revenir à la *table rase*, les animateurs illégitimes de nos institutions vont continuer à faire la loi, faire souffrir le Peuple qui n’en peut plus. Ô notre patrie! Ô Congo !
*Parce que toutes les institutions sont désormais inféodées, parce que même la Cour constitutionnelle sensée protéger la démocratie est perdue dans ses élucubrations sans indépendance ni impartialité, manipulée à 180 ° par le pouvoir, notre société tend à perdre de tout son sens. Le diable et ses anges sont décidés à inspirer à la CENI leurs malices et astuces, afin de continuer à maintenir le Congolais dans l’extrême pauvreté.*
*AVEC DIEU NOUS VAINCRONS*