Voilà où nous sommes 58 ans après l’indépendance.
Il n’y a aucun plaisir de voir d’autres Etats décider à notre place.
Mais à cause d’un autiste, le Congo va connaître une nouvelle humiliation même si c’est pour éviter la catastrophe dans la sous-région.
Pris dans son propre piège d’aller aux élections, le contrôleur devient le contrôlé.
Toutes ses stratégies sont bien cernées et étudiées à la lettre jusqu’à ce qu’il se voit coincé.
Il ne sait quoi faire. La Cenco rappelle jour après jour les étapes à accomplir.
La communauté internationale sous pression du peuple congolais s’accroche aux accords de Cenco que Kabila n’arrêtait de dire qu’ils sont appliqués.
Toute déviation semble interdite. Il dit vouloir respecter la constitution, mais en lui donnant son interprétation à lui. C’est là où les romains s’empoignerent.
Demain, il pourrait changer son fusil d’épaule en disant que les accords de Cenco ne sont pas appliqués. Même avec cette hypothèse, il ne s’en sortira pas.
Mende appelle le peuple congolais à la résistance tout en oubliant que le même peuple mène la résistance face à leur pouvoir dégradant et obsolète.
Il n’y a pas d’autres alternatives que de dégager.
Mr Modeste John Lupala
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